Administration de la naloxoneClick to copy link.
Je suis tenu(e) d’administrer de la naloxone sur mon lieu de travail. Comment puis-je intervenir pour que l’on instaure un processus de délégation officielle?
Les membres de l’Ordre peuvent se trouver dans des situations où ils sont tenus d’administrer de la naloxone dans leur organisme dans le cadre de leur travail (p. ex. à un site d’injection supervisé). Dans ces cas, l’Ordre s’attend à ce que vous ayez une délégation officielle fournie par un professionnel de la santé réglementé (p. ex., médecin, infirmière, pharmacien) et que cette délégation soit en place avant l’administration de naloxone.
Une délégation officielle protège le public, le but étant de s’assurer que les gens reçoivent le traitement d’un professionnel compétent et autorisé. Vous pouvez prendre des mesures pour faire en sorte que votre employeur établisse un processus de délégation officielle. Vous pouvez, par exemple, obtenir conseil auprès de votre superviseur et aussi vous poser les questions suivantes :
- Est-ce que mon rôle pourrait m’amener à avoir un contact fréquent avec des clients ayant fait une surdose d’opioïdes?
- Mon employeur m’a-t-il fourni une trousse de naloxone (ou trousse Narcan)?
- Ai-je reçu la formation suffisante, sur mon lieu de travail, pour administrer de la naloxone et en gérer les résultats?
- Ai-je la compétence nécessaire pour administrer de la naloxone?
Vous trouverez plus d’information sur la délégation officielle et le processus à suivre pour l’obtenir dans les Lignes directrices de la pratique concernant l’administration des médicaments, ce document contenant aussi l’Annexe sur l’administration de naloxone
Les ressources suivantes disponibles sur le site Web de l’Ordre peuvent aussi vous aider à préserver les principes éthiques et professionnels dans votre pratique :
En quoi consiste la délégation officielle pour l’administration de naloxone?
Si l’administration de naloxone est une activité attendue de vous dans le cadre de votre rôle professionnel, l’Ordre s’attend à ce que vous ayez une délégation officielle fournie par un professionnel de la santé réglementé (p. ex., médecin, infirmière, pharmacien) et que cette délégation soit en place avant l’administration de naloxone. Une délégation officielle protège le public, le but étant de s’assurer que les gens reçoivent le traitement d’un professionnel compétent et autorisé.
Une délégation officielle peut être établie parune ordonnance directe ou une directive médicale, qui est préparée par un professionnel de la santé réglementé. Vous trouverez plus d’information sur la délégation officielle et le processus à suivre pour l’obtenir dans les Lignes directrices de la pratique concernant l’administration des médicaments, ce document contenant aussi l’Annexe sur l’administration de naloxone.
Les ressources suivantes disponibles sur le site Web de l’Ordre peuvent aussi vous aider à préserver les principes éthiques et professionnels dans votre pratique :
Est-ce que je peux distribuer des trousses de naloxone?
En tant que travailleuse sociale ou technicien en travail social, vous êtes autorisé(e) à distribuer des trousses de naloxone, aussi appelées trousses Narcan.
L’Ordre vous demande de considérer votre niveau de compétence et le champ d’application de la profession, conformément au Code de déontologie et Normes d’exercice, avant d’exécuter une tâche liée à la distribution de médicaments.
Vous devriez également revoir l’information et les conseils se rapportant à l’administration de la naloxone, et consulter les Lignes directrices de la pratique concernant l’administration des médicaments, ce document comprenant aussi l’Annexe sur l’administration de naloxone.
Les ressources suivantes disponibles sur le site Web de l’Ordre peuvent aussi vous aider à préserver les principes éthiques et professionnels dans votre pratique :
Est-ce que je peux administrer de la naloxone?
En tant que travailleuse sociale ou technicien en travail social, vous êtes autorisé(e) à administrer de la naloxone. Dans une situation potentiellement mortelle due à une surdose d’opioïdes, toute personne peut administrer de la naloxone.
Si l’administration de naloxone est une activité attendue de vous dans le cadre de votre rôle professionnel, l’Ordre s’attend à que vous ayez une délégation officielle fournie par un professionnel de la santé réglementé (p. ex., médecin, infirmière, pharmacien) et que cette délégation soit en place avant l’administration de naloxone. Une délégation officielle protège le public, le but étant de s’assurer que les gens reçoivent le traitement d’un professionnel compétent et autorisé.
Il convient de s’informer régulièrement des développements et des conseils se rapportant à la naloxone, et de consulter les Lignes directrices de la pratique concernant l’administration des médicaments, ce document comprenant aussi l’Annexe sur l’administration de naloxone.
Les ressources suivantes disponibles sur le site Web de l’Ordre peuvent aussi vous aider à préserver les principes éthiques et professionnels dans votre pratique :
Inscription et AdhésionClick to copy link.
Adhésion
Why isn’t the College making it easier for retired or former members of the College to volunteer or otherwise contribute during the COVID-19 pandemic?
The College appreciates retired and former members’ desire to register with the College under the general class of certificate of registration through an expedited process, in order to be in a position to volunteer or otherwise contribute during the current COVID-19 crisis. We also recognize retired and former members’ strong commitment to making a difference to the well-being of the Ontario public.
The College must continue to follow the registration processes that were developed in accordance with the Registration Regulation made under the Social Work and Social Service Work Act and must ensure that all its decisions (before, during and in the aftermath of a pandemic or other crisis) align with its ongoing mandate of public protection.
Requirements related to registration, continuing competence and minimum standards of practice are all essential in ensuring that social work and social service work services are provided by members who are:
- current in their practice;
- have maintained their competence through the Continuing Competence Program (CCP); and
- are familiar with, and adhere to, the Code of Ethics and Standards of Practice.
While retired and former members may have made efforts to remain current and competent, the College must continue to verify this through its registration/re-registration processes in accordance with the requirements of the Registration Regulation. The Registration Regulation can only be changed through a government approval process.
Both former and retired members of the College are advised to apply/re-apply for registration in the general class through the processes described on our website. An inactive member can apply to move into the general class if they wish to return to practice as a social worker or social service worker.
Why isn’t the College reducing membership fees for 2023?
While recognizing the challenges faced by many at this time, the College is not in a position to reduce and/or suspend membership fees. During its meeting on Friday, May 6, 2022, College Council approved the recommendation of the Finance Committee that there be no increase to the registration and member fees in 2023. In making this decision, Council considered the College’s operating costs and resource needs and the ongoing impact of COVID-19.
Every year, the Council thoroughly examines the College’s financial situation, reviews cash flow projections and approves fees for the following year. This annual review ensures that the College responds to changes in the environment in a fiscally responsible and flexible manner, while ensuring its ongoing capacity to fulfill its public protection mandate.
The College’s operations are fully funded by member fees. It must always ensure that it has sufficient resources to support regulatory operations and fulfill its important public protection mandate.
Comment demander mon reçu pour impôt?
L’Ordre a remplacé la carte d’inscription annuelle par une confirmation par courriel. Cet avis est envoyé à toutes les personnes inscrites une fois qu’elles ont procédé à leur renouvellement et au paiement associé. En se connectant à leur profil sur le portail en ligne, les personnes inscrites peuvent aussi télécharger leur certificat mural à partir de l’onglet contenant leur historique d’inscription, ainsi qu’une copie de leur reçu à partir de l’onglet « Mes factures ».
Inscription
J’ai une question concernant l’état de ma demande d’inscription. Qui puis-je contacter?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains membres du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail. Pour que nous puissions fournir à distance des services efficaces et en temps opportun, nous demandons que toutes les demandes de renseignements concernant l’inscription nous soient envoyées par courriel à inscription@otsttso.org. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos demandes de renseignements aussitôt que nous le pourrons; toutefois, sachez qu’il pourrait y avoir des retards dans les temps de réponse en raison du volume élevé de demandes que nous recevons. Veuillez nous excuser pour ces retards. Sachez que nous nous efforçons de garder une communication suivie avec les demandeurs qui attendent le traitement de leur demande.
Je pense que le traitement de ma demande d’inscription est déjà terminé. Comment puis-je avoir la confirmation de mon inscription?
Comme le prévoit la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, l’Ordre tient un Tableau qui répertorie tous les membres de l’Ordre. Vous pouvez accéder au Tableau en ligne ici et, après avoir cherché votre prénom et votre nom de famille, vous verrez si vous êtes inscrit(e) ou non. Le Tableau indiquera aussi votre numéro d’inscription. Si vous ne trouvez pas votre nom au Tableau, et si vous avez d’autres questions, envoyez-nous un courriel au Service de l’inscription à inscription@otsttso.org.
J’ai une question générale concernant la demande d’inscription auprès de l’Ordre. Qui peut m’aider à ce sujet?
Pour de l’information générale concernant l’inscription, consultez le site Web de l’Ordre. Nous avons le plaisir d’offrir maintenant aux demandeurs qui s’inscrivent pour la première fois la possibilité de faire une demande et de payer les droits d’inscription et frais de dossier en toute sécurité dans le portail de demande en ligne. Pour plus d’information, allez à la page Web Demande d’inscription en ligne.
Pour toute autre demande de renseignements, contactez le Service de l’inscription par courriel à inscription@otsttso.org.
Why isn’t the College making it easier for retired or former members of the College to volunteer or otherwise contribute during the COVID-19 pandemic?
The College appreciates retired and former members’ desire to register with the College under the general class of certificate of registration through an expedited process, in order to be in a position to volunteer or otherwise contribute during the current COVID-19 crisis. We also recognize retired and former members’ strong commitment to making a difference to the well-being of the Ontario public.
The College must continue to follow the registration processes that were developed in accordance with the Registration Regulation made under the Social Work and Social Service Work Act and must ensure that all its decisions (before, during and in the aftermath of a pandemic or other crisis) align with its ongoing mandate of public protection.
Requirements related to registration, continuing competence and minimum standards of practice are all essential in ensuring that social work and social service work services are provided by members who are:
- current in their practice;
- have maintained their competence through the Continuing Competence Program (CCP); and
- are familiar with, and adhere to, the Code of Ethics and Standards of Practice.
While retired and former members may have made efforts to remain current and competent, the College must continue to verify this through its registration/re-registration processes in accordance with the requirements of the Registration Regulation. The Registration Regulation can only be changed through a government approval process.
Both former and retired members of the College are advised to apply/re-apply for registration in the general class through the processes described on our website. An inactive member can apply to move into the general class if they wish to return to practice as a social worker or social service worker.
Je suis nouvellement diplômé(e), j’ai rempli les exigences de mon programme de travail social/techniques en travail social, et il faut que je m’inscrive auprès de l’Ordre le plus tôt possible. Comment dois-je procéder?
Nous comprenons que certaines circonstances vous obligent à vous inscrire à l’Ordre avant la remise de votre diplôme. Ceci n’est pas le cas pour tous les nouveaux diplômés. Si vous êtes sur le point d’obtenir un diplôme en travail social ou en techniques de travail social et si vous devez vous inscrire à l’Ordre avant la remise de votre diplôme, mais après avoir terminé tous les cours et stages requis par votre programme, la registrateure peut vous délivrer un certificat d’inscription de la catégorie générale, à condition que vous ayez satisfait à toutes les autres conditions d’inscription et que vous consentiez à ce que votre certificat d’inscription soit assorti d’une condition ou restriction. (Cette condition ou restriction sera supprimée aussitôt que l’Ordre aura reçu de votre établissement d’enseignement la confirmation que vous avez obtenu votre diplôme en travail social ou en techniques de travail social).
Si vous êtes nouvellement diplômé(e) et que vous désirez faire une demande de certificat d’inscription pour cette raison, voyez les détails à la page Web Étudiants et nouveaux diplômés.
Pour le moment, mon établissement d’enseignement n’envoie pas les relevés de notes par la poste. Est-ce que je peux envoyer mon relevé à l’Ordre?
L’Ordre demande que les relevés de notes officiels soient, le plus possible, envoyés par la poste directement par l’établissement d’enseignement. En cette période, vu que certains établissements ont suspendu l’envoi postal des relevés de notes, nous accepterons les relevés de notes envoyés par courriel, mais il faut que ce soit l’établissement qui envoie le relevé par courriel directement à inscription@otsttso.org.
Ma demande d’inscription auprès de l’Ordre est en cours de traitement. Combien de temps vais-je devoir attendre pour obtenir mon inscription?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains membres du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail. Nous anticipons des retards dans le traitement en raison du volume élevé de demandes que nous recevons. Nous regrettons sincèrement ces retards et nous vous remercions de votre patience. Sachez que nous nous efforçons de garder une communication suivie avec les demandeurs qui attendent le traitement de leur demande.
Demande d'inscription à l'OrdreClick to copy link.
FAQ sur la catégorie générale d'inscription
Qui peut devenir membre de l’Ordre?
Les diplômés d’un programme approuvé ou agréé de techniques de travail social (TTS), d’un baccalauréat en travail social (BTS) ou d’une maîtrise en travail social (MTS) peuvent s’inscrire auprès de l’Ordre. Veuillez consulter nos listes de programmes de travail social et de programmes de techniques de travail social approuvés qui sont offerts en Ontario.
Si vous avez obtenu un diplôme d’un programme de travail social ou de techniques de travail social offert en dehors du Canada ou des États-Unis, cliquez ici pour obtenir les informations nécessaires.
Pour savoir comment vous inscrire à l’Ordre si vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme de travail social ou de techniques de travail social, veuillez consulter l’une des pages Web suivantes :
How do I apply for registration with the College?
Applicants should first read all information related to the requirements for registration, including fees, language, citizenship and conduct found on the Information for All Applicants webpage.
Applicants now have the ability to securely apply and pay their application and registration fees to the College through its NEW online application portal.
If you are applying through the equivalency stream, please visit one of the following webpages for more information:
For more information regarding the application process for social work and social service work applicants, please visit one of the following webpages:
Pourquoi faut-il que j’attende d’avoir obtenu mon diplôme pour faire une demande d’inscription à l’Ordre?
Seules les personnes possédant des titres de compétence spécialisés peuvent s’inscrire à l’Ordre. Cette condition permet à l’Ordre de s’acquitter de son mandat de protection du public. Pendant vos études, vous êtes en train de satisfaire à ces exigences. Les demandeurs doivent avoir obtenu un diplôme d’un programme de techniques de service social approuvé, ou un baccalauréat ou une maîtrise d’un programme de travail social agréé. Si vous êtes sur le point de terminer votre programme d’études et désirez obtenir plus d’informations sur ce que vous devez faire pour vous inscrire à l’Ordre quand vous aurez obtenu votre diplôme, cliquez ici.
Quel est le coût de l’inscription à l’Ordre pour les nouveaux diplômés?
Pour plus d’informations, consultez le tableau des frais applicables.
Il me faudra un certain temps pour obtenir mon diplôme, mais j’ai déjà eu une offre d’emploi et mon futur employeur exige que je m’inscrive à l’Ordre. Qu’est-ce que je dois faire?
L’INSCRIPTION AVANT LA REMISE DES DIPLÔMES SERA PROGRESSIVEMENT ÉLIMINÉE À PARTIR DE SEPTEMBRE 2024. POUR PLUS D’INFORMATIONS SUR CE CHANGEMENT, ACCÉDEZ LA MISE À JOUR DE L’ORDRE.
Nous comprenons que certaines circonstances vous obligent à vous inscrire à l’Ordre avant de recevoir votre diplôme. Ce n’est pas le cas pour tous les nouveaux diplômés. Si vous êtes sur le point d’obtenir un diplôme en travail social ou en techniques de travail social et si vous devez vous inscrire à l’Ordre avant d’avoir obtenu votre diplôme, mais après avoir terminé tous les cours et stages requis par votre programme, la registrateure peut vous délivrer un certificat d’inscription de la catégorie générale, à condition que vous ayez satisfait à toutes les autres conditions d’inscription et que vous consentiez à ce que votre certificat d’inscription soit assorti d’une condition et restriction. (Cette condition et restriction sera supprimée aussitôt que l’Ordre aura reçu de votre établissement d’enseignement la confirmation que vous avez obtenu votre diplôme en travail social ou en techniques de travail social). Si vous êtes nouvellement diplômé(e) et que vous désirez faire une demande de certificat d’inscription pour cette raison, voici les étapes à suivre. Vous devez :
- Remplir votre demande d’inscription sur le portail de demande de l’Ordre.
- Communiquer avec le doyen ou le directeur de votre programme de travail social OU le coordonnateur de votre programme de techniques de travail social et lui demander de remplir le formulaire « Confirmation de satisfaction des critères pour l’obtention d’un diplôme en travail social » OU le formulaire « Confirmation de satisfaction des critères pour l’obtention d’un diplôme en techniques de travail social » et de l’envoyer directement à l’Ordre.
- Quand l’Ordre aura reçu le formulaire dûment rempli, envoyé directement par le doyen ou le directeur OU le coordonnateur, le personnel de l’Ordre vous fera parvenir le formulaire « Déclaration, consentement et engagement de l’étudiant/du demandeur concernant un diplôme en travail social » OU « Déclaration, consentement et engagement de l’étudiant/du demandeur concernant un diplôme en techniques de travail social », que vous devez lire, remplir, dater, signer et renvoyer à l’Ordre. En signant ce formulaire, vous consentez à ce que votre certificat d’inscription soit assorti d’une condition et restriction.
La registrateure poursuivra alors l’examen de votre demande d’inscription. Comme ce processus comporte un certain nombre d’étapes, le traitement de votre demande prendra plusieurs semaines.
Remarque importante : Si vous prévoyez obtenir votre diplôme en travail social ou en techniques de travail social dans un délai d’environ six semaines à compter de la date de présentation de votre demande d’inscription à l’Ordre, ces étapes ne s’appliquent pas à vous. Cliquez ici pour suivre les prochaines étapes de votre inscription à l’Ordre.
Combien de temps faut-il pour traiter ma demande d’inscription?
Le traitement d’une demande prend environ de trois à six semaines, et commence une fois que l’Ordre a reçu tous les documents requis avec le paiement de vos droits d’inscription et de vos frais de dossier.
Le traitement de la demande peut être retardé si l’Ordre n’a pas reçu tous les documents nécessaires de vous ou d’une tierce partie en votre nom (p. ex., votre établissement d’enseignement, votre employeur, etc.).
Remarque importante : Normalement, il faut au moins huit mois après la réception de tous les documents requis pour traiter une demande basée sur une combinaison de titres de compétence et d’expérience dans le rôle de travailleuse ou de travailleur social ou de technicien ou de technicien en travail social. Ces demandes sont complexes et sont soumises à un examen détaillé. À l’heure actuelle, l’Ordre reçoit un nombre extrêmement élevé de demandes : il est donc possible que le délai de traitement soit plus long. Pour obtenir plus d’informations à ce sujet, envoyez un courriel à equivalence@otsttso.org.
Quelle valeur l’inscription à l’Ordre m’apportera-t-elle quand j’aurai obtenu mon diplôme?
Lorsque vous devenez membre inscrit de l’Ordre, vous vous joignez à une communauté de travailleurs sociaux et de techniciens en travail social de toute la province qui sont professionnels, éthiques, qualifiés et responsables. L’inscription donne aux membres de l’Ordre de la crédibilité professionnelle et de la valeur ajoutée, tout en protégeant le public contre les praticiens non qualifiés, incompétents ou inaptes.
L’inscription à l’Ordre est également exigée par la loi. Pour employer les titres de « travailleuse sociale » ou de « travailleur social », ou de « technicienne en travail social » ou de « technicien en travail social », il faut être inscrit à l’Ordre. Vous devez aussi être membre inscrit de l’Ordre pour vous présenter comme travailleuse ou travailleur social ou comme technicienne ou technicien en travail social, ou vous faire passer pour l’un ou l’autre.
Les travailleurs sociaux inscrits et les techniciens en travail social inscrits s’engagent à fournir à leurs clients et aux communautés qu’ils servent des soins et des services professionnels, éthiques, qualifiés et responsables.
En tant que membre de l’Ordre, vous démontrez aux employeurs et au public que :
- vous avez satisfait aux exigences d’inscription établies;
- vous respectez un code de déontologie et des normes d’exercice; et
- vous vous engagez à poursuivre votre apprentissage continu dans le cadre du Programme de maintien de la compétence (PMC).
Valeur ajoutée pour les membres
Les membres de l’Ordre jouissent des avantages suivants :
- Les droits d’inscription des nouveaux diplômés sont réduits (Voir Frais applicables – Nouveaux diplômés)
- Vous avez accès à de l’information sur les activités de l’Ordre dans des ressources de l’Ordre, entre autres le bulletin Perspective, les Lignes directrices sur la pratique, les Notes sur la pratique, le site Web de l’Ordre et les eBulletins.
- Des possibilités de formation et de réseautage vous sont offertes dans le cadre de la Série éducative Glenda McDonald, notamment la Journée de l’assemblée annuelle et de la formation (JAFF) et les forums éducatifs.
- Vous pouvez consulter gratuitement le Service de la pratique professionnelle sur toute question se rapportant à l’éthique et à l’exercice de la profession.
J’espère obtenir un emploi à l’organisme où j’ai fait mon stage. Le titre de l’emploi n’est pas celui de travailleur social ou de technicien en travail social et l’organisme n’exige pas que le titulaire de ce poste soit membre de l’Ordre. Est-ce que je dois quand même m’inscrire à l’Ordre?
L’Ordre n’est pas autorisé par la loi à exiger que les employeurs embauchent seulement des professionnels inscrits. En tant que personne, vous devez toutefois respecter la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social. Cela signifie que même si l’organisme n’exige pas que vous soyez membre de l’Ordre, vous devez être membre inscrit pour employer le titre de « travailleur social » ou de « technicien en travail social », ou de « travailleur social inscrit » ou de « technicien en travail social inscrit » (ou son abréviation ou son équivalent français), ou pour vous présenter comme un travailleur social ou un technicien en travail social, ou vous faire passer pour l’un ou l’autre.
En tant que diplômé d’un programme de travail social ou de techniques de travail social, vous voulez certainement faire en sorte que le public reçoive des services fournis par des praticiens professionnels, éthiques, qualifiés et responsables. L’inscription à l’Ordre affirme aux consommateurs et au public que les professionnels offrant des services se conforment à un code de déontologie et à des normes d’exercice et sont compétents dans leur domaine.
Je suis actuellement un programme de travail social ou de techniques de travail social. Puis-je m’inscrire à l’Ordre à titre de membre étudiante?
L’Ordre n’a pas de catégorie de membres étudiants. Toutefois, la registrateure peut vous délivrer un certificat d’inscription de la catégorie générale si vous êtes sur le point de terminer un programme de travail social ou de techniques de travail social et que vous devez devenir membre de l’Ordre avant d’avoir obtenu votre diplôme. Elle peut vous délivrer ce certificat d’inscription seulement si vous avez terminé tous les cours et les stages requis par votre programme, si vous avez satisfait à toutes les autres exigences d’inscription et si vous consentez à ce que votre certificat soit assorti d’une condition et restriction.
Veuillez noter qu’il s’agit d’un processus en deux étapes et que ce n’est pas une étape exigée pour s’inscrire.
Pour vous inscrire à l’Ordre de cette façon, vous devez faire ce qui suit :
Si vous êtes nouvellement diplômé(e) et que vous désirez faire une demande de certificat d’inscription pour cette raison, voici les étapes à suivre. Vous devez :
- Remplir votre demande d’inscription sur le portail de demande de l’Ordre.
- Communiquer avec le doyen ou le directeur de votre programme de travail social OU le coordonnateur de votre programme de techniques de travail social et lui demander de remplir le formulaire « Confirmation de satisfaction des critères pour l’obtention d’un diplôme en travail social » OU le formulaire « Confirmation de satisfaction des critères pour l’obtention d’un diplôme en techniques de travail social » et de l’envoyer directement à l’Ordre.
- Quand l’Ordre aura reçu le formulaire dûment rempli, envoyé directement par le doyen ou le directeur OU le coordonnateur, le personnel de l’Ordre vous fera parvenir le formulaire « Déclaration, consentement et engagement de l’étudiant/du candidat concernant un diplôme en travail social » OU « Déclaration, consentement et engagement de l’étudiant/du candidat concernant un diplôme en techniques de travail social », que vous devez lire, remplir, dater, signer et renvoyer à l’Ordre. En signant ce formulaire, vous consentez à ce que votre certificat d’inscription soit assorti d’une condition et restriction.
La registrateure poursuivra alors l’examen de votre demande d’inscription. Comme ce processus comporte un certain nombre d’étapes, le traitement de votre demande prendra plusieurs semaines.
Remarque importante : Si vous prévoyez obtenir votre diplôme en travail social ou en techniques de travail social dans un délai d’environ six semaines à compter de la date de présentation de votre demande d’inscription à l’Ordre, ces étapes ne s’appliquent pas à vous. Cliquez ici pour suivre les prochaines étapes de votre inscription à l’Ordre.
Est-ce que je dois passer un examen d’entrée dans la profession pour devenir membre de l’Ordre?
Non, pas maintenant. Actuellement, l’Ordre n’a pas en place d’examen d’entrée dans la profession pour la catégorie du travail social et la catégorie des techniques de travail social.
Comment puis-je accéder à mon dossier? Pendant combien de temps conservez-vous mon dossier? Pouvez-vous me retourner les documents que je vous ai envoyés?
L’Ordre ne retourne aucun document original que vous lui avez envoyés pour vous inscrire. Par contre, si vous en faites la demande par écrit, l’Ordre vous fournira une copie des documents que vous lui avez envoyés, à moins que la registrateure soit d’avis que cette démarche risque de compromettre la sécurité d’une personne. Votre demande écrite doit porter votre signature. À l’heure actuelle, tous les dossiers sont conservés pour une période indéfinie et probablement à un endroit sécuritaire à l’extérieur du bureau. L’Ordre vous remettra une copie de votre dossier à vous uniquement, à moins que vous consentiez à ce que la copie du dossier soit remise à une tierce partie.
Je suis actuellement un programme de travailleuse de services communautaires à un collège professionnel en Ontario. Quand j’obtiendrai mon diplôme, aurai-je le droit de m’inscrire à l’Ordre à titre de travailleuse sociale ou de technicienne en travail social?
Non. Les programmes offerts par des collèges professionnels ne satisfont pas aux exigences en matière d’études de l’inscription à l’Ordre dans l’une ou l’autre des professions (technicien en travail social (TTS) ou travailleur social (TS)). Cela s’applique à toutes les demandes d’inscription.
L’expérience de travail accumulée après l’obtention du diplôme ne modifie pas cette règle.
Qu’est-ce qui pourrait ralentir le processus normal d’inscription et d’évaluation?
Les situations suivantes ralentissent généralement le processus d’inscription et d’évaluation :
- La réception de demandes incomplètes remplies sur papier – Veuillez vérifier plus d’une fois votre demande avant de l’envoyer à l’Ordre pour vous assurer qu’elle soit dûment remplie.
- La réception des relevés de notes de la part du (de la) candidat(e), et non directement de l’établissement scolaire.
- La réception de relevés de notes incomplets (sans mention de diplôme, avec des crédits transférés sans valeur indiquée, etc.)
- Le cas échéant, la non-réception de la description officielle des cours suivis pendant les années indiquées sur le relevé de notes.
- Le cas échéant, la non-réception d’une évaluation envoyée directement par l’agence d’évaluation, avec un rapport d’authentification et d’équivalence des titres de compétence et une analyse détaillée des cours.
- Le refus d’envoyer des documents supplémentaires exigés par l’Ordre.
- La réception de documents supplémentaires dans une langue autre que le français ou l’anglais.
Les étudiants peuvent-ils s’impliquer dans les activités de l’Ordre?
Chaque année, l’Ordre réserve des places pour les étudiants en travail social et en techniques de travail social à ses forums éducatifs.
Les forums éducatifs ont pour but :
- D’éduquer.
- De présenter les avantages tangibles de l’inscription à l’Ordre.
- D’offrir aux membres des occasions de réseauter avec leurs collègues et d’établir de nouveaux contacts.
- De donner plus de visibilité à l’Ordre et de lui permettre de resserrer ses liens avec ses membres.
Pour obtenir plus d’informations sur les forums éducatifs à venir, suivez l’Ordre sur les médias sociaux.
Pour vous impliquer dans les activités de l’Ordre, vous pouvez vous présenter aux élections du Conseil de l’Ordre. Le Conseil, formé de 21 membres, est le corps dirigeant de l’Ordre. Le Conseil a également plusieurs comités statutaires et non statutaires qui participent à la gouvernance de l’Ordre. Pour plus de renseignements sur le Conseil de l’Ordre, cliquez ici. De plus, en tant que membre de l’Ordre, on vous demandera occasionnellement de donner vos commentaires sur les nouvelles initiatives et les enjeux qui relèvent du mandat de l’Ordre.
L’Ordre fait-il des présentations pour les étudiants?
Le personnel de l’Ordre rend visite aux programmes de travail social et de techniques de travail social tout au long de l’année pour transmettre des informations importantes sur la marche à suivre pour devenir membre de l’Ordre, la valeur de l’inscription et les obligations que vous devez assumer une fois que vous devenez membre. Parlez-en à votre instructeur, qui pourra communiquer avec nous pour organiser une présentation en personne ou à distance, ou cliquez ici pour obtenir plus de renseignements.
FAQ pour les demandeurs formés à l'étranger
Puis-je présenter une demande d’inscription si mon diplôme en travail social a été décerné par une université aux États-Unis?
Si vous êtes titulaire d’un diplôme en travail social obtenu dans le cadre d’un programme de travail social agréé par le « Council on Social Work Education » (CSWE), vous répondez probablement aux exigences en matière d’études pour que vous soit délivré un certificat général d’inscription en travail social.
Veuillez consulter le site Web du CSWE pour savoir si votre programme de travail social est agréé.
Si votre diplôme en travail social n’est pas agréé par le CSWE, veuillez consulter la rubrique Diplômés de programmes de travail social canadiens et américains non agréés
Puis-je présenter une demande d’inscription si mon diplôme en travail social a été décerné par une université à l’extérieur du Canada ou des États-Unis?
Si vos titres de compétence en travail social n’ont pas encore été évalués par l’Association canadienne des travailleurs sociaux (ACTS), veuillez prendre dès maintenant des dispositions à cet égard. Vous répondrez probablement aux exigences pour que vous soit délivré un certificat général d’inscription pour le travail social si l’ACTS détermine que vous détenez l’équivalent d’un baccalauréat en travail social décerné par un programme de travail social reconnu par l’ACTS. Le site Web de l’ACTS fournit les renseignements nécessaires pour lancer le processus d’évaluation de votre diplôme en travail social obtenu à l’étranger.
Si, après son étude, l’ACTS conclut que vos titres de compétence n’atteignent pas les exigences minimales, veuillez consulter la page pour les diplômés de programmes de diplôme en travail social non agréés pour en savoir plus
Y a-t-il des étapes du processus d’inscription qui peuvent être réalisées hors du Canada?
Oui. Si vous avez reçu une formation à l’extérieur du Canada ou des États-Unis dans un programme autre qu’en travail social :
- Demandez à votre établissement scolaire d’envoyer votre relevé de notes officiel à une agence d’évaluation externe reconnue par la province, comme World Education Services (WES) ou le Service canadien d’évaluation de documents scolaires internationaux (ICAS), pour le faire évaluer.
- Faites traduire vos documents officiels en anglais ou en français avant de les envoyer à une agence d’évaluation.
- Demandez à l’agence d’évaluation externe d’envoyer directement à l’Ordre un rapport d’authentification et d’équivalence des titres de compétence ainsi qu’une analyse détaillée des cours ou un rapport spécialisé, et ce, pour chaque diplôme obtenu.
- Assurez-vous que l’agence d’évaluation reçoive directement vos documents de votre établissement scolaire.
Une fois l’évaluation terminée, l’agence communiquera avec l’Ordre et avec vous pour indiquer si vous avez les qualifications nécessaires (soit l’équivalent d’un baccalauréat universitaire de 4 ans [ou d’un baccalauréat de 3 ans au Québec] avec un minimum de 40 % de vos crédits provenant de cours en arts libéraux, en sciences humaines et en sciences sociales).
Si vous avez suivi une formation en travail social à l’extérieur du Canada et des États-Unis, veuillez vous reporter à la question ci-dessus.
Pourquoi dois-je faire évaluer mes titres de compétence étrangers non liés au travail social?
L’Ordre exige un rapport d’évaluation qui confirme que vous avez un titre de compétence équivalent à celui d’un titre canadien. Le rapport d’évaluation fourni par une agence d’évaluation externe, comme WES ou ICAS, indiquera quels ont été les critères d’évaluation et d’authentification des documents. Le rapport contiendra également un résumé des équivalences au Canada et une analyse des crédits cumulés, comme l’année d’obtention, le nom de l’établissement fréquenté, le domaine d’études et l’ensemble des cours suivis, avec les crédits accordés et leur équivalent canadien.
Veuillez prendre note que cette évaluation ne vise qu’à confirmer que votre titre de compétence est équivalent à un titre canadien (comme un baccalauréat ou une maîtrise). Elle ne confirme pas que votre titre de compétence est essentiellement équivalent à celui issu d’un programme de travail social accrédité par l’ACTS ou d’un programme de techniques de travail social offert dans un collège d’arts appliqués et de technologie en Ontario.
Dois-je avoir la citoyenneté canadienne pour exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social en Ontario?
Vous devez être citoyen(ne) canadien(ne) ou résident(e) permanent(e) du Canada, ou être autorisé(e), en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (Canada), à exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social en Ontario. Si vous êtes autorisé(e), en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, à exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social en Ontario, vous devez joindre à votre demande une copie valide de votre permis de travail délivré par Immigration et citoyenneté Canada. Après l’étude de votre demande et de votre permis de travail, vous devrez signer le formulaire d’engagement, d’accord et de reconnaissance si la registrateure juge que les autres exigences d’inscription ont été remplies. En signant le formulaire, vous vous engagez à respecter les conditions liées à votre permis de travail et à aviser l’Ordre de toute modification ou mise à jour de votre permis de travail.
Examens d’entrée en exercice
Pourquoi un examen d’entrée en exercice est-il mis en place?
L’examen d’entrée en exercice constitue un outil supplémentaire qui permet de mesurer le degré de préparation des candidats à l’exercice de la profession, veillant à ce que seules les personnes qui possèdent des qualifications bien précises soient admissibles à l’inscription. Conformément aux bonnes pratiques adoptées dans la réglementation des professions (notamment des professions de la santé, telles que les soins infirmiers, la médecine, la psychothérapie, l’ergothérapie et la physiothérapie), l’Ordre doit prendre toutes les mesures nécessaires de sorte que le public (et donc les utilisateurs de services) sachent que les demandeurs retenus qui entrent dans la profession sont en mesure d’exercer de manière sécuritaire et éthique.
Les exigences d’inscription prévoyant à la fois les titres de compétence et la réussite à un examen d’entrée en exercice sont chose normale dans le secteur des professions de la santé en Ontario; ces exigences représentent un système équilibré qui contribue à une plus grande préparation à l’exercice. Un diplôme de travail social ou en techniques de travail social ne suffit pas pour mesurer le degré de préparation à l’exercice.
La plupart des autres organismes canadiens de réglementation du travail social utilisent maintenant les examens de l’ASWB ou ont l’intention de le faire.
Qui administrera les examens d’entrée en exercice?
L’ASWB élaborera et gérera les examens d’entrée en exercice. L’ASWB est un organisme à but non lucratif composé des organismes de réglementation du travail social des 50 États américains et des 10 provinces canadiennes, l’ensemble de ces régulateurs en détenant la propriété. L’Ordre en fait donc partie de cet organisme.
L’ASWB administre actuellement un certain nombre d’examens en anglais, dont les examens d’entrée en exercice du travail social. Elle élaborera également un examen sur les techniques de travail social, ainsi que des examens français sur le travail social et les techniques de travail social.
Comment l’ASWB procède-t-elle pour élaborer les examens?
L’ASWB suit des normes strictes pour l’élaboration des examens afin d’en assurer l’équité. La première étape consiste à analyser les pratiques, un vaste sondage sur les tâches de milliers de travailleuses et travailleurs sociaux en exercice afin d’assurer la représentation de divers milieux et régions géographiques. Les résultats du sondage permettent à l’ASWB de se faire une idée précise de ce que font les travailleuses et travailleurs sociaux lors de l’entrée en exercice et aident à déterminer le contenu des questions d’examen. Une analyse des pratiques aura également lieu avant l’élaboration de l’examen sur les techniques de travail social. Pour de plus amples renseignements sur l’analyse des pratiques, visitez le site Web de l’ASWB (en anglais seulement).
Déjà, à la suite de la dernière analyse des pratiques, plus de 150 travailleuses et travailleurs sociaux en exercice représentant la diversité des milieux de pratique, de l’ethnicité, de la race et de la géographie ont élaboré les questions d’examen. Les rédacteurs de questions ont reçu une formation pour éviter tout préjugé, formulation, supposition et stéréotype particulier susceptible de rendre une question inéquitable pour certaines personnes. Chaque question a été examinée à chaque étape du processus afin de déceler tout signe de préjugé potentiel. Le même processus sera suivi avant l’élaboration de l’examen sur les techniques de travail social et des examens français. Pour de plus amples renseignements sur l’élaboration des questions d’examen, visitez le site Web de l’ASWB.
Qui devra se présenter aux examens d’entrée en exercice?
Conformément aux exigences d’inscription de l’Ordre, toutes les personnes demandant à s’inscrire à l’Ordre – en tant que travailleurs sociaux ou techniciens en travail social – devront passer et réussir l’examen, y compris les personnes qui demandent une inscription par le biais du volet d’équivalence. Les personnes inscrites actuelles ne seront pas tenus de passer l’examen d’entrée en exercice.
Les personnes inscrites dont l’adhésion est expirée et qui souhaitent la rétablir à une date ultérieure devront se conformer à toutes les exigences d’inscription au moment de la demande, y compris le passage de l’examen approprié.
Les examens français seront-ils une traduction directe des examens anglais?
Non. Les examens français ne seront pas une traduction des examens anglais. Ils seront élaborés séparément.
L’Ordre utilisera-t-il les versions d’examen considérées dans l’analyse des taux de réussite des examens de l’ASWB?
Non. Les examens actuellement en place auxquels se rapportent les données indiquées dans l’analyse des taux de réussite des examens, ne seront pas les versions que l’Ordre utilisera. L’ASWB prépare actuellement une analyse exhaustive des pratiques, ce qui permettra de créer le plan directeur des versions anglaise et française de l’examen en travail social que l’Ordre utilisera lors de la mise en œuvre en 2027. Une analyse similaire des pratiques sera effectuée pour l’élaboration de l’examen en techniques de travail social. L’analyse des pratiques constitue une occasion de collaboration utile pour les personnes soucieuses de faire entendre leur voix.
J’ai entendu dire que les examens sont racistes. Pourquoi l’Ordre introduit-il un examen raciste?
Le 22 août 2022, l’ASWB a publié une analyse des taux de réussite des examens, qui indique que les taux de réussite sont historiquement plus bas parmi les candidats racisés. L’Ordre s’est dit profondément consterné et inquiet face aux difficultés constatées qui ont pesé de manière disproportionnée sur les candidats racisés ayant passé l’examen. À l’avenir, il faudra d’abord définir les disparités en vue de développer et de mettre en œuvre des solutions appropriées dans l’ensemble de la profession et de mesurer les progrès réalisés relativement à cette question complexe.
Visitez le site Web de l’ASWB pour plus d’information sur l’analyse des taux de réussite des examens et sur la vidéo de la chef de la direction de l’ASWB, Stacey Hardy-Chandler, qui lance un appel à la collaboration.
Traitement des plaintesClick to copy link.
La procédure de plainte est-elle confidentielle?
Oui, à quelques exceptions près. L’Ordre mène ses enquêtes avec discrétion et ne se prononce jamais publiquement sur les plaintes qu’il reçoit. Il pourra toutefois communiquer les renseignements ou documents pertinents que vous lui aurez transmis à la partie visée par votre plainte, afin d’aider celle-ci à y répondre et à fournir un éventuel complément d’information essentiel à l’enquête. Bien que l’Ordre cherche à mener ses enquêtes de façon confidentielle, dans certaines circonstances, il pourra aussi divulguer à des tiers des renseignements ou documents que vous lui aurez transmis. À titre d’exemple, dans le cadre d’une enquête, il pourra s’avérer nécessaire de communiquer certains renseignements à quelqu’un dont l’Ordre souhaite obtenir des documents ou une déclaration. Si votre plainte est renvoyée au comité de discipline, celui-ci pourra, dans le cadre de son enquête, qui est généralement ouverte au public, faire mention de tout renseignement ou document qu’il aura obtenu.
Est-il possible de porter plainte contre quelqu’un qui n’est pas membre de l’Ordre?
L’Ordre a uniquement pour pouvoir d’enquêter sur des plaintes écrites portant sur le comportement de quelqu’un parmi ses membres. De plus, les plaintes que l’Ordre peut traiter doivent en général porter sur le comportement d’une personne après qu’elle devienne membre de l’Ordre. Exceptionnellement, l’Ordre acceptera de traiter une plainte portant sur certains types de comportements graves que quelqu’un a pu avoir avant de devenir membre de l’Ordre.
Y a-t-il un délai à respecter pour le dépôt d’une plainte?
Non, il n’y a pas de délai à respecter pour le dépôt d’une plainte. Tout retard au niveau du dépôt d’une plainte risque toutefois de nuire à la capacité de l’Ordre de la traiter convenablement. En cas de retard important, par exemple, il est possible que certains témoins ou documents pertinents ne soient plus disponibles, ce qui pourrait rendre plus difficile l’étude d’une plainte et l’enquête sur celle-ci. Ceci étant dit, il est tout aussi important de ne pas porter plainte de façon prématurée. Si vous avez, par exemple, déjà fait part de vos préoccupations à un autre organisme, vous auriez sans doute intérêt à attendre de connaître sa décision avant de porter plainte auprès de l’Ordre.
Quelle est la marche à suivre pour porter plainte?
Si la pratique ou le comportement d’une personne qui exerce la profession de travail social ou de techniques de travail social vous préoccupe, nous vous conseillons de commencer par essayer d’en parler directement soit à la personne concernée, soit à son employeur, si elle travaille pour un organisme. C’est en principe la façon la plus rapide de vous faire entendre et d’obtenir la prise des mesures qui s’imposent, le cas échéant. Si cela ne vous est pas possible, ou si cette démarche initiale n’a pas produit de résultat, vous pouvez, si vous le souhaitez, déposer une plainte auprès de l’Ordre comme suit :
- Vérifiez en ligne sur le Tableau de l’Ordre que la personne qui serait visée par votre plainte est membre de l’Ordre. L’Ordre peut uniquement traiter les plaintes qui visent ses membres.
- Lisez attentivement le présent guide pour vous assurer que la procédure de plainte de l’Ordre est bien le meilleur recours dans les circonstances.
- Remplissez le formulaire de plainte avec concision, précision et clarté.
REMARQUE : Vous pouvez aussi déposer une plainte enregistrée sur bande magnétique, sur film, sur disque ou sous tout autre format qu’il est possible de consigner par écrit. Si vous déposez votre plainte sous l’un ou l’autre de ces formats, vous devez répondre à toutes les questions contenues dans le formulaire de plainte.
Si vous avez des questions au sujet du dépôt de votre plainte, communiquez avec le personnel du Services des plaintes et de la discipline par courriel à enquetes@otsttso.org ou par téléphone au 416 972-9882, poste 210, ou sans frais au 1 (877) 828-9380, poste 210 ou 223.
Qui prend les décisions concernant les plaintes?
Le comité des plaintes prend les décisions concernant les plaintes. Ce comité se compose de personnes ayant de l’expérience dans le domaine du travail social et des techniques de travail social, de même que de membres du public.
L’Ordre enquête-t-il sur toutes les plaintes portées contre ses membres?
Non. L’Ordre étudie toutes les plaintes qu’il reçoit, mais il n’y donne pas toujours suite par une enquête. Selon la loi qui régit l’Ordre, le comité des plaintes peut refuser de faire enquête sur une plainte s’il estime qu’elle ne porte pas sur une faute professionnelle, l’incompétence ou l’incapacité d’une ou d’un membre de l’Ordre, si la plainte lui semble frivole ou vexatoire, ou encore s’il considère qu’elle constitue un abus de procédure.
Que faire lorsqu’une plainte concerne plusieurs membres de l’Ordre?
Une plainte doit être déposée séparément en ce qui a trait à la conduite ou aux actes de chaque membre de l’Ordre.
Est-il possible de déposer une plainte de façon anonyme?
Non. L’Ordre ne peut pas étudier une plainte, ni enquêter sur elle, sans donner à la membre ou au membre qu’elle vise la possibilité d’y répondre en toute connaissance de cause, et notamment en sachant qui a porté plainte contre elle ou lui.
Que se passe-t-il après le dépôt d’une plainte auprès de l’Ordre?
En règle générale, après le dépôt d’une plainte :
- La personne qui a déposé la plainte (« le plaignant » ou « la plaignante ») peut s’attendre à recevoir une lettre de l’Ordre accusant réception de la plainte et expliquant la procédure suivie pour traiter la plainte. L’Ordre pourra lui demander de signer des formulaires par lesquels elle consent à ce que l’Ordre accède à des dossiers la concernant ou concernant la personne au nom de laquelle la plainte a été déposée, le cas échéant.
- L’Ordre informe la ou le membre visé par la plainte du dépôt de celle-ci et lui remet un résumé écrit de la plainte accompagné d’une copie du formulaire qui a servi à la déposer, en lui donnant au moins 35 jours pour renvoyer à l’Ordre une réponse écrite à la plainte.
- Si l’Ordre décide d’enquêter sur une plainte, il nomme quelqu’un pour mener l’enquête. Le rôle de cette personne est de recueillir des renseignements au sujet des questions soulevés par la plainte. L’enquêteuse ou l’enquêteur de l’Ordre peut, entre autres, interroger des témoins et rassembler des documents liés à la plainte, par exemple des dossiers de clients.
- Tous les renseignements recueillis par l’enquêteuse ou l’enquêteur sont transmis au comité des plaintes, qui les examine attentivement en vue d’établir sa décision réglementaire, qu’il communique ensuite aux parties par écrit.
- Si le comité des plaintes décide de renvoyer les allégations au comité de discipline, ce dernier convoque une réunion publique. Pour en savoir plus sur les audiences disciplinaires, veuillez consulter la page du site Web de l’Ordre consacrée à la discipline.
Est-ce que je devrais obtenir des conseils juridiques pour m’aider au cours de la procédure de plaintes?
Vous pourriez choisir d’obtenir des conseils juridiques ou une représentation juridique, mais cela n’est pas une exigence de l’Ordre.
Est-ce que la personne qui dépose la plainte ou le membre qui fait l’objet de la plainte rencontre le comité des plaintes?
Non. Ni la personne qui dépose la plainte ni le membre qui fait l’objet de la plainte n’est autorisé à rencontrer le comité des plaintes.
Quels sont les types de décisions que le comité des plaintes peut prendre?
- Décider de ne pas donner suite à la plainte.
- Exiger que la membre ou le membre visé par la plainte se présente devant lui pour recevoir un avertissement.
- Prendre toute mesure conforme à la Loi et à ses règlements d’application, de même qu’aux règlements administratifs de l’Ordre, qu’il considère appropriée dans les circonstances, comme par exemple délivrer à la membre ou au membre une lettre faisant état d’une préoccupation (parfois aussi qualifiée de lettre de sensibilisation).
- Renvoyer l’affaire au comité d’aptitude professionnelle de l’Ordre.
- Renvoyer l’affaire au comité de discipline de l’Ordre.
Quels sont les types de décisions que le comité des plaintes ne peut pas prendre?
- Ordonner le paiement d’une indemnité quelconque ou rembourser des droits versés.
- Obliger la membre ou le membre visé par la plainte à faire quelque chose, par exemple présenter des excuses, ou à cesser de faire quelque chose.
- Exiger que la membre ou le membre modifie un rapport écrit concernant les droits de garde et de visite ou des questions similaires.
- Remplacer ou modifier la décision prise par la membre ou le membre dans le cadre d’une instance d’arbitrage ou autre.
La procédure de plaintes peut-elle m’aider devant les tribunaux, par exemple le tribunal de la famille?
Non. L’article 50(6) de la Loi sur le travail social et les techniques de travail social indique qu’aucun des renseignements que vous recevez au cours de la procédure de plaintes n’est admissible dans une instance en dehors de l’Ordre. Cela inclut les réponses du membre de l’Ordre et la décision du comité des plaintes.
Les décisions du comité de discipline sont-elles disponibles pour le public?
Non.
Combien de temps prend la procédure de plainte du début à la fin?
La Loi dit que le comité des plaintes doit faire tous les efforts possibles pour statuer sur une plainte, autrement dit prendre une décision à son égard, dans les 120 jours qui suivent son dépôt. Même si l’Ordre fait de son mieux pour régler les plaintes aussi rapidement que possible, il n’y parvient pas toujours en l’espace de 120 jours. Plusieurs choses peuvent toutefois simplifier et donc accélérer la procédure de plainte, à savoir :
- Veiller à ce que tous les documents joints à votre plainte se rapportent directement à vos préoccupations. Par exemple, si votre plainte porte sur une évaluation ou un rapport rédigé par le membre de l’Ordre, joignez à votre plainte une copie de l’évaluation ou du rapport. Cela évitera au comité de perdre du temps à essayer d’obtenir ces renseignements.
- Veiller à ne joindre au formulaire que des documents pertinents concernant les points précis soulevés par la plainte. La procédure est ralentie si le formulaire s’accompagne de nombreux documents sans rapport avec la plainte ou les actions de la membre ou du membre visé par celle-ci, ou encore de documents qui ne sont pas clairement identifiés ou dont la pertinence n’est pas expliquée. Si l’Ordre a besoin d’un complément d’information dans le cadre d’une enquête, il vous le demandera.
- S’il-vous-plait, une fois que vous avez déposé votre plainte, n’envoyez pas de renseignements additionnels et ne faites pas de nouvelles allégations. De nouvelles allégations pourraient nécessiter le dépôt d’une plainte séparée. L’ajout de renseignements additionnels que l’Ordre devra examiner et évaluer pourrait retarder l’enquête.
La décision du comité des plaintes peut-elle être portée en appel?
Non. Il n’y a pas de procédure d’appel pour les plaintes.
Soutien à la pratique professionnelleClick to copy link.
Communiquer avec l’Ordre
Dans quels délais quelqu’un de l’Ordre me rappellera-t-il pour répondre à ma question sur la pratique?
Le Service de la pratique professionnelle n’est pas en mesure de fournir aux membres des consultations en cas de crise. Pour les demandes de renseignements urgentes, le mieux est vous adresser à des collègues ou à votre superviseur ou directeur, ou de consulter un avocat. À l’occasion, le personnel du Service de la pratique professionnelle est capable de répondre rapidement à des demandes de renseignements sur la pratique, mais en raison du volume élevé de demandes que nous recevons, ce n’est pas toujours le cas. Vous pouvez examiner les différentes ressources sur la pratique qui se trouvent sur le site Web de l’Ordre dans la Salle de ressources. Ces ressources ont été créées pour aider les membres à comprendre et à mettre en œuvre les normes d’exercice applicables à divers dilemmes dans la pratique..
J’ai une question concernant ma pratique. Qui puis-je contacter pour obtenir de l’aide?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains personnes inscrites du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail. Pour que nous puissions fournir à distance des services efficaces et en temps opportun, nous demandons que toutes les demandes de renseignements concernant la pratique nous soient envoyées par courriel à exercice@otsttso.org. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos demandes de renseignements aussitôt que possible. période.
Considérations relative aux services en personne
Je suis une travailleuse sociale / un technicien en travail social exerçant en pratique privée. Quels protocoles sanitaires devrais-je mettre en place avant de retourner à la pratique en personne?
L’Ordre recommande à ses membres qui ont l’intention de voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes avant les rendez-vous et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades. Certains clients ont des opinions arrêtées sur le port du masque, ce qui peut donner lieu à des conversations difficiles. Autant que possible, nous encourageons les membres à parler à leurs clients du port du masque avant d’interagir avec eux en personne, et à exercer leur jugement professionnel pour décider de la façon de fournir les services. Les membres devraient adopter une approche centrée sur le client et porter le masque s’ils le désirent ou si un client le leur demande. Ils devraient également, dans la mesure du possible, faire connaître aux clients leur préférence au sujet du masque avant les rendez-vous ou avant toute autre interaction en personne avec eux. Plusieurs facteurs sont à considérer dans cette importante décision, notamment les besoins ou les préférences des clients. Nous vous encourageons à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)→A : Outil de prise de décision éthique pour guider votre jugement professionnel.
Vous devez aussi avoir une connaissance à jour des informations et des conseils du gouvernement et des autorités de santé publique, et consulter les ressources suivantes de l’Ordre sur la pratique :
- Page Web des mises à jour sur le COVID-19
- Six considérations primordiales sur les services virtuels
- Questions fréquentes : Services fournis hors province
Les travailleurs sociaux et les techniciens en travail social devraient rester vigilants pendant que la pandémie de COVID-19 se poursuit, même si les taux de vaccination augmentent et d’autres indicateurs de santé publique et de soins de santé s’améliorent.
J’exerce en pratique privée. Puis-je reprendre mes services en personne?
L’Ordre recommande à ses membres qui ont l’intention de voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes avant les rendez-vous et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades. Certains clients ont des opinions arrêtées sur le port du masque, ce qui peut donner lieu à des conversations difficiles. Autant que possible, nous encourageons les membres à parler à leurs clients du port du masque avant d’interagir avec eux en personne, et à exercer leur jugement professionnel pour décider de la façon de fournir les services. Les membres devraient adopter une approche centrée sur le client et porter le masque s’ils le désirent ou si un client le leur demande. Ils devraient également, dans la mesure du possible, faire connaître aux clients leur préférence au sujet du masque avant les rendez-vous ou avant toute autre interaction en personne avec eux. Plusieurs facteurs sont à considérer dans cette importante décision, notamment les besoins ou les préférences des clients. Nous vous encourageons à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)→A : Outil de prise de décision éthique pour guider votre jugement professionnel.
Vous devez aussi avoir une connaissance à jour des informations et des conseils du gouvernement et des autorités de santé publique, et consulter les ressources suivantes de l’Ordre sur la pratique :
- Page Web des mises à jour sur le COVID-19
- Six considérations primordiales sur les services virtuels
- Questions fréquentes : Services fournis hors province
Les travailleurs sociaux et les techniciens en travail social devraient rester vigilants pendant que la pandémie de COVID-19 se poursuit, même si les taux de vaccination augmentent et d’autres indicateurs de santé publique et de soins de santé s’améliorent.
Quels conseils l’Ordre donne-t-il aux membres pour la reprise des services en personne?
L’Ordre recommande à ses membres qui ont l’intention de voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes avant les rendez-vous et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades. Certains clients ont des opinions arrêtées sur le port du masque, ce qui peut donner lieu à des conversations difficiles. Autant que possible, nous encourageons les membres à parler à leurs clients du port du masque avant d’interagir avec eux en personne, et à exercer leur jugement professionnel pour décider de la façon de fournir les services. Les membres devraient adopter une approche centrée sur le client et porter le masque s’ils le désirent ou si un client le leur demande. Ils devraient également, dans la mesure du possible, faire connaître aux clients leur préférence au sujet du masque avant les rendez-vous ou avant toute autre interaction en personne avec eux. Plusieurs facteurs sont à considérer dans cette importante décision, notamment les besoins ou les préférences des clients. Nous vous encourageons à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)→A : Outil de prise de décision éthique pour guider votre jugement professionnel.
Vous devez aussi avoir une connaissance à jour des informations et des conseils du gouvernement et des autorités de santé publique, et consulter les ressources suivantes de l’Ordre sur la pratique :
Quelles mesures de sécurité devrais-je prendre en considération pour me préparer à la reprise des services en personne?
L’Ordre recommande à ses membres qui ont l’intention de voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes avant les rendez-vous et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades. Certains clients ont des opinions arrêtées sur le port du masque, ce qui peut donner lieu à des conversations difficiles. Autant que possible, nous encourageons les membres à parler à leurs clients du port du masque avant d’interagir avec eux en personne, et à exercer leur jugement professionnel pour décider de la façon de fournir les services. Les membres devraient adopter une approche centrée sur le client et porter le masque s’ils le désirent ou si un client le leur demande. Ils devraient également, dans la mesure du possible, faire connaître aux clients leur préférence au sujet du masque avant les rendez-vous ou avant toute autre interaction en personne avec eux. Plusieurs facteurs sont à considérer dans cette importante décision, notamment les besoins ou les préférences des clients. Nous vous encourageons à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)→A : Outil de prise de décision éthique pour guider votre jugement professionnel.
Vous devez aussi avoir une connaissance à jour des informations et des conseils du gouvernement et des autorités de santé publique, et consulter les ressources suivantes de l’Ordre sur la pratique :
Enquêtes sur la pratique
Quelles ressources existe-t-il pour offrir des conseils face à la pandémie de COVID-19?
Pendant que nous nous efforçons tous ensemble de répondre aux développements rapides de la pandémie de COVID-19 qui se poursuit, les ressources suivantes de l’Ordre peuvent vous être utiles :
- Pratique professionnelle et éthique : Politiques et pratiques relatives à l’usage des technologies de communication dans un environnement numérique
- Technologie de communication et pratique éthique : Questions changeantes dans un milieu en évolution
- Les médias sociaux et la pratique : Protection de la vie privée et professionnalisme dans un monde virtuel
- Les 10 points prioritaires à considérer pour l’utilisation des technologies de communication
- « Mais comment puis-je savoir si je suis compétent(e)? » – Points à examiner
- Cessation des services de travail social et de techniques en travail social
- Six considérations primordiales sur les services virtuels
- Questions fréquentes : Services fournis hors province
Nous encourageons aussi les membres à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)-A : Outil de prise de décision éthique, qui peut les aider à exercer leur jugement professionnel au moment de prendre des décisions sur leur pratique.
Vous devriez consulter cette page Web de l’Ordre pour obtenir du soutien professionnel et les eBulletins qui ont été envoyés aux membres et à d’autres parties prenantes pendant la pandémie.
Quelle plateforme l’Ordre recommande-t-il pour la fourniture de services par voie électronique?
La décision quant à la plateforme à utiliser pour fournir des services par voie électronique doit être prise par vous, en recourant à votre jugement professionnel. Si vous jugez que vous êtes compétent(e) pour fournir des services par voie électronique, pour le choix de la plateforme, l’Ordre vous conseille de prendre en considération les questions de sécurité et de confidentialité et les sujets discutés ci-dessous.
Pour connaître les facteurs à prendre en considération pour la prestation de services virtuels, relisez SVP l’article suivant de l’Ordre : Six considérations primordiales sur les services virtuels.
Pour en savoir plus sur l’utilisation des technologies de communication dans la pratique, revoyez les ressources suivantes :
- Pratique professionnelle et éthique : Politiques et pratiques relatives à l’usage des technologies de communication dans un environnement numérique
- Questions changeantes dans un milieu en évolution
- Les médias sociaux et la pratique
- Les 10 points prioritaires à considérer pour l’utilisation des technologies de communication
- « Mais comment puis-je savoir si je suis compétent(e)? » – Points à examiner
- Cessation des services de travail social et de techniques en travail social
Puis-je fournir des services à des clients résidant hors de l’Ontario?
Si vous envisagez de fournir des services à des clients résidant hors de l’Ontario, vous devriez contacter l’organisme de réglementation de la province ou du territoire pertinent afin de déterminer les exigences réglementaires propres à cet endroit. L’Ordre conseille encore et toujours aux membres se trouvant dans cette situation d’obtenir un avis juridique et de contacter leur assureur responsabilité civile professionnelle avant de fournir de tels services.
Pour en savoir plus à ce sujet, revoyez les Questions fréquentes : Services fournis hors province de l’Ordre.
Est-ce que je peux continuer de fournir des services par voie électronique?
Oui, vous pouvez continuer à fournir des services par voie électronique si votre employeur vous y autorise. L’Ordre recommande à ses membres qui ont l’intention de continuer à voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades.
Plusieurs facteurs sont à considérer dans cette importante décision, notamment les besoins ou les préférences des clients. Nous vous encourageons à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)→A : Outil de prise de décision éthique pour guider votre jugement professionnel.
Vous devez aussi avoir une connaissance à jour des informations et des conseils du gouvernement et des autorités de santé publique, et consulter les ressources suivantes de l’Ordre sur la pratique :
Où puis-je trouver du soutien au milieu des défis et problèmes posés par le COVID-19?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains membres du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail, y compris le personnel du Service de la pratique professionnelle. Pour que nous puissions fournir à distance des services efficaces et en temps opportun, nous demandons que toutes les demandes de renseignements concernant la pratique nous soient envoyées par courriel à exercice@otsttso.org. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos demandes de renseignements aussitôt que possible.
Nous savons que nos membres et autres parties prenantes continuent à traverser des temps difficiles sur le plan personnel et professionnel. Vous devriez continuer visiter cette page Web de l’Ordre pour obtenir du soutien professionnel et les eBulletins qui ont été envoyés aux membres et à d’autres parties prenantes pendant la pandémie.
Pendant que nous nous efforçons tous ensemble de répondre aux développements rapides de la pandémie de COVID-19 qui se poursuit, les ressources suivantes de l’Ordre peuvent vous être utiles :
- Pratique professionnelle et éthique : Politiques et pratiques relatives à l’usage des technologies de communication dans un environnement numérique
- Technologie de communication et pratique éthique : Questions changeantes dans un milieu en évolution
- Les médias sociaux et la pratique : Protection de la vie privée et professionnalisme dans un monde virtuel
- Les 10 points prioritaires à considérer pour l’utilisation des technologies de communication
- « Mais comment puis-je savoir si je suis compétent(e)? » – Points à examiner
- Cessation des services de travail social et de techniques en travail social
- Six considérations primordiales sur les services virtuels
- Questions fréquentes : Services fournis hors province
Nous encourageons aussi les membres à utiliser ETHICS (ÉTHIQUE)-A : Outil de prise de décision éthique, qui peut les aider à exercer leur jugement professionnel au moment de prendre des décisions sur leur pratique.
Programme de maintien de la compétenceClick to copy link.
Quelles sont les exigences du Programme de maintien de la compétence?
Le Programme de maintien de la compétence (PMC) est fondé sur Le code de déontologie et les normes d’exercice, deuxième édition, 2008.
Le PMC vous invite à faire les quatre choses suivantes :
- lire chaque année le Code de déontologie et manuel des normes d’exercice, deuxième édition, 2008 et les autres documents pertinents;
- remplir une grille d’auto-évaluation;
- établir un plan de perfectionnement professionnel;
- faire une déclaration de participation au PMC, afin d’obtenir le renouvellement annuel de votre inscription et de pouvoir conserver votre portfolio PMC.
L’Ordre n’exige pas la remise de vos documents de participation au PMC, à savoir la liste de contrôle des normes d’exercice, la grille d’auto-évaluation, le plan de perfectionnement professionnel et les preuves de la réalisation de vos activités de perfectionnement. Vous devrez toutefois verser ces documents dans votre Portfolio PMC, les y conserver pendant au moins sept ans et être à tout moment en mesure de présenter à l’Ordre, à sa demande, des justificatifs pouvant le convaincre que vous avez bien participé au PMC.
Pourquoi l’Ordre a-t-il établi un Programme de maintien de la compétence à participation obligatoire?
Conformément au règlement relatif à l’inscription pris en vertu de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, les personnes inscrites doivent, chaque fois que l’Ordre l’exige, lui fournir des preuves, qui convainquent l’Ordre, de leur compétence continue à exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social.
Que signifie le maintien de la compétence pour moi en tant que personne inscrite de l’Ordre?
En tant que membre d’une profession réglementée, il est de votre devoir de faire preuve de connaissances solides, de compétences approfondies et de jugement dans l’exécution de vos obligations professionnelles. Vous devez assumer la responsabilité de vos actes et participer à des activités qui améliorent votre pratique.
Vous êtes personnellement responsable du maintien de votre compétence.
Qu’est-ce qui me dit que la note que je m’attribue sur la grille d’auto-évaluation n’entraînera pas une évaluation par l’Ordre?
Le Programme de maintien de la compétence vise à promouvoir des normes élevées et une assurance de la qualité dans la pratique du travail social et des techniques de travail social. Comme toute formation des adultes, le programme part du principe que les personnes inscrites excellent dans certains domaines et pourraient bénéficier d’une amélioration de leurs connaissances et compétences dans d’autres. L’Ordre a pour mandat de veiller à ce que tous ses personnes inscrites participent activement au processus d’auto-évaluation, d’établissement d’objectifs et de réalisation d’activités de perfectionnement, et non de contrôler leur pratique professionnelle. Les personnes inscrites sont en tout temps eux-mêmes responsables du maintien de leur compétence, des données particulières de leur auto-évaluation, des objectifs de leurs activités de perfectionnement et de leur plan de perfectionnement professionnel, sans ingérence aucune de l’Ordre. Les personnes inscrites doivent toutefois, à tout moment, être en mesure de présenter à l’Ordre, à sa demande, des justificatifs pouvant le convaincre de leur participation au PMC.
Est-ce que je devrais obtenir des crédits ou des heures?
Il n’est pas nécessaire d’obtenir des crédits ou des heures, car le Programme de maintien de la compétence ne repose pas sur de tels critères. Par contre, vous devez conserver un dossier de vos activités et expériences de perfectionnement.
Combien de temps dois-je consacrer au maintien de ma compétence?
Il est recommandé aux personnes inscrites de consacrer au minimum 25 heures par année à l’atteinte de leurs objectifs de perfectionnement. Ceci étant dit, le temps à prévoir variera suivant les activités et expériences de perfectionnement choisies et pourra, bien souvent, être nettement plus important. Ce qui compte, c’est de faire le nécessaire pour atteindre ses objectifs de perfectionnement, ce qui pour certains objectifs pourra ne prendre que peu de temps alors que pour d’autres, ce sera une question de mois ou même d’années.
Le bénévolat peut-il être considéré comme du perfectionnement professionnel?
Les activités de perfectionnement professionnel sont liées aux objectifs que vous vous fixerez par le biais du processus d’auto-évaluation. Toute activité ou expérience de perfectionnement qui se rapporte clairement à un tel objectif et aux normes d’exercice est donc acceptable.
Dois-je envoyer à l’Ordre mes réalisations en matière de maintien de la compétence?
Non. Cependant, vous devez conserver votre portfolio PMC pendant dix ans au minimum. Vous devrez aussi remplir la déclaration de participation au PMC pour pouvoir obtenir le renouvellement annuel de votre inscription. Les personnes inscrites doivent, à tout moment, être en mesure de présenter à l’Ordre, à sa demande, des justificatifs pouvant le convaincre de leur participation au PMC.
Pourquoi dois-je remplir la grille d’auto-évaluation? Ma compétence professionnelle est établie.
Le perfectionnement est un processus continu. En faisant votre auto-évaluation, vous pourrez déterminer vos points forts et les aspects dans lesquels vous pourriez vous améliorer. Cela vous permettra d’élaborer un plan de perfectionnement professionnel basé sur vos besoins personnels. En élaborant votre propre plan et en vous fixant vous-mêmes des objectifs, vous aurez les meilleures chances de répondre à ces besoins.
Quelles sont les conséquences d’une non-participation au Programme de maintien de la compétence?
La participation au Programme de maintien de la compétence (PMC) consiste, chaque année, à remplir la liste de contrôle des normes d’exercice et la grille d’auto-évaluation, à établir un plan de perfectionnement professionnel, de même qu’à entreprendre les activités de perfectionnement prévues dans ce plan. Pour obtenir le renouvellement annuel de votre inscription, vous devrez faire une déclaration de participation au PMC.
Conformément au règlement relatif à l’inscription pris en vertu de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, le certificat d’inscription est assorti de la condition de fournir à l’Ordre des preuves de compétence continue convaincantes. La registrateure peut suspendre le certificat d’inscription de tout personne inscrite qui ne remplit pas cette condition. Si votre certificat d’inscription est suspendu, vous ne pourrez plus :
- employer le titre protégé de « travailleuse/travailleur social », de « travailleuse/ travailleur social inscrit », de « technicienne/technicien en travail social » ou de « technicienne/technicien en travail social inscrit », ni les titres équivalents en anglais;
- vous présenter, expressément ou implicitement, comme une travailleuse ou un travailleur social inscrit ou non ou encore comme une technicienne ou un technicien en travail social inscrit ou non, ni vous faire passer pour ce type de professionnel.
Toute suspension et son motif sont inscrits au tableau de l’Ordre et ces renseignements sont mis à la disposition du public. Exercer le travail social ou les techniques de travail social alors que votre certificat d’inscription est suspendu constitue une faute professionnelle. La non‑participation au PMC de l’Ordre, le fait de ne pas fournir de preuves de participation ou de fournir de faux renseignements au sujet de votre participation pourrait également constituer une faute professionnelle. L’Ordre prendra les mesures nécessaires face à une telle conduite, entre autres en portant l’affaire devant un comité statutaire de l’Ordre. Les personnes inscrites doivent à tout moment être en mesure de présenter à l’Ordre, à sa demande, des justificatifs pouvant le convaincre de leur participation au PMC.
Quelle est la fréquence de participation au PMC exigée?
La durée de mise en œuvre de votre plan de perfectionnement variera suivant les activités qu’il prévoit, les unes pouvant être rapides et d’autres plus longues. Quoi qu’il en soit, vous devrez chaque année remplir la liste de contrôle des normes d’exercice comme la grille d’auto-évaluation et établir un plan de perfectionnement professionnel. Ceci vous aidera à élaborer votre plan de perfectionnement et à identifier les activités et expériences qui vous permettront de mener à bien votre plan. Le maintien de la compétence est un processus continu.
Je viens d’obtenir mon diplôme. Est-ce que je dois participer au Programme de maintien de la compétence?
Oui. Le perfectionnement se poursuit tout au long de sa carrière, quelles que soient les années d’expérience.
Je suis en congé (de maternité, parental ou de maladie). Est-ce que je dois quand même participer au PMC?
En tant que membre d’une profession réglementée, vous devez participer au PMC, quel que soit votre statut d’emploi. Cependant, vous pouvez prévoir dans votre plan de perfectionnement professionnel des activités et des expériences souples et faciles d’accès, et notamment un apprentissage autonome ou en ligne et d’autres activités d’apprentissage informelles.
Je suis titulaire d’un certificat de la catégorie de personne inscrite à la retraite. Est-ce que je dois encore participer au programme de maintien de la compétence (PMC)?
La catégorie de personne inscrite à la retraite est réservée aux personnes inscrites qui n’exercent plus en travail social ni en techniques de travail social et qui n’ont pas l’intention de reprendre l’exercice de leur profession, que ce soit en Ontario ou ailleurs. Les personnes inscrites dans la catégorie de personne inscrite à la retraite ne sont pas tenues de participer au programme de maintien de la compétence (PMC).
Les renseignements que je transmets par l’entremise du PMC sont-ils confidentiels?
D’une manière générale oui, mais des exceptions sont possibles, telles que décrites ci-après.
Vous devez chaque année faire une déclaration confirmant que vous avez participé au Programme de maintien de la compétence (PMC) conformément à ses lignes directrices. Les personnes inscrites de l’Ordre doivent, à tout moment, si l’Ordre le leur demande, lui présenter leur portfolio PMC (qui comprend la liste de contrôle des normes d’exercice, la grille d’auto-évaluation, le plan de perfectionnement professionnel et des preuves de la réalisation des activités de perfectionnement).
En règle générale, les renseignements qu’un personne inscrite fournit à l’Ordre au sujet du PMC sont utilisés uniquement par le service de l’Ordre qui administre le PMC pour son compte.
Les personnes inscrites doivent savoir, cependant, qu’il peut y avoir des circonstances dans lesquelles les renseignements obtenus à propos de leur participation ou non-participation au PMC peuvent être transmis à d’autres services de l’Ordre. Par exemple, l’omission par un personne inscrite de fournir des renseignements sur sa participation au PMC soulèverait la question d’une éventuelle faute professionnelle. En outre, en cas de dépôt d’une plainte envers un personne inscrite, le comité des plaintes pourrait examiner « tous les renseignements et documents que l’Ordre a en sa possession et qui sont pertinents à la plainte ». Les renseignements concernant votre participation au PMC pourraient être pertinents à une plainte et donc transmis au comité des plaintes (et à d’autres services de l’Ordre).
L’Ordre fournit-il de la formation continue?
Le site Web de l’Ordre comporte une section « Ressources » qui donne accès à des documents pédagogiques destinés aux personnes inscrites, comme les Notes sur la pratique, les Lignes directrices de la pratique et des articles informatifs.
Conformément au modèle de formation des adultes, par le biais du PMC, chaque personne inscrite doit identifier ses besoins et activités de perfectionnement professionnel. La définition des activités de perfectionnement que donne l’Ordre est assez vaste pour permettre à l’ensemble des personnes inscrites de participer pleinement au programme.
Est-ce que l’Ordre approuve des cours et ateliers menant à des crédits de perfectionnement professionnel?
Non. Le PMC est un programme de formation des adultes autogéré qui ne repose pas sur des crédits ni des heures.
Est-ce que je peux fournir une copie de mon évaluation annuelle de rendement au lieu de remplir la grille d’auto-évaluation?
Non. Le PMC utilise une grille d’auto-évaluation basée sur les normes d’exercice pour vous aider à évaluer vos points forts et vos besoins de perfectionnement. L’évaluation d’un employeur est plus limitée, portant essentiellement sur l’exécution de vos fonctions dans votre lieu de travail. Il s’agit de processus et de documents différents. Ceci étant dit, l’évaluation annuelle de votre rendement au travail pourra vous aider à cerner les aspects de votre pratique à améliorer, ce qui pourrait faciliter l’élaboration de votre plan et le choix de vos objectifs de perfectionnement professionnel. De même, certains aspects du PMC pourraient être un complément pour votre évaluation de rendement au travail. Vous auriez peut-être intérêt à conserver une copie de votre évaluation de rendement avec vos documents du PMC.
Est-ce que tous les documents de l’Ordre sont disponibles en français ou sur des médias substituts?
Oui. Les documents vous seront automatiquement envoyés dans la langue dans laquelle vous avez indiqué sur votre formulaire d’inscription vouloir obtenir toute correspondance de l’Ordre, le cas échéant. Les documents du PMC sont aussi disponibles sur des médias substituts : il suffit d’en faire la demande au Service de la pratique professionnelle de l’Ordre.
Si vous avez des questions au sujet du Programme de maintien de la compétence, n’hésitez pas à communiquer avec le Service de la pratique professionnelle.
Protection de la population ontarienneClick to copy link.
Comment puis-je confirmer si la personne fournissant les services est inscrite auprès de l’Ordre?
Dans le cadre de son mandat visant à protéger le public, l’Ordre tient un Tableau en ligne dans lequel sont répertoriés tous les travailleurs sociaux inscrits et tous les techniciens en travail social inscrits de l’Ontario. Le Tableau indique le statut d’inscription de la personne et montre l’historique des sanctions prises à son encontre, le cas échéant, et les coordonnées de son employeur. Nous encourageons fortement le public à consulter le Tableau en ligne de l’Ordre pour confirmer si le fournisseur des services de travail social est inscrit à l’Ordre ou non.
Qui puis-je contacter si j’ai une plainte ou une préoccupation à l’égard d’un technicien en travail social inscrit?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains membres du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail, et nous continuons d’exécuter nos activités réglementaires, y compris nos processus de plainte et la discipline. Si vous avez des préoccupations à l’égard d’un membre de l’Ordre ou si vous désirez déposer une plainte, nous vous encourageons à consulter la page Web Plaintes et discipline de l’Ordre pour obtenir plus d’information. Nous vous encourageons aussi à lire le Guide des plaintes de l’Ordre, qui donne une brève description de la procédure de plainte.
Est-ce sécuritaire de voir en personne mon travailleur social ou ma technicienne en travail social?
Comme l’Ordre continue de suivre les consignes du gouvernement et des autorités de santé publique, il recommande à ses membres qui ont l’intention de voir des clients en personne de demander à ces clients de remplir un questionnaire COVID-19 avant leurs rendez-vous, de surveiller leurs propres symptômes et d’éviter d’exercer s’ils se sentent malades. Plusieurs facteurs sont à considérer dans la décision de voir les clients en personne ou par voie électronique, entre autres, les besoins ou les préférences des clients.
L’Ordre continue de fournir des recommandations qui visent à protéger la santé et le bien-être de ses membres et de la population de l’Ontario.
Services fournis hors provinceClick to copy link.
Je suis membre de l’Ordre. Est-ce que peux exercer la profession dans d’autres provinces et territoires?
Si des membres de l’Ordre veulent fournir des services à des clients qui résident hors de l’Ontario, nous leur conseillons de contacter l’organisme de réglementation de la province ou du territoire où réside le client pour connaître les exigences prévues par ce régulateur. Il leur est également conseillé d’obtenir un avis juridique et de contacter leur assureur en responsabilité civile professionnelle avant d’entreprendre de tels services.
Je suis membre de l’Ordre, mais je ne vis pas actuellement en Ontario. Suis-je autorisé(e) à fournir des services à des clients qui résident en Ontario?
Qu’ils résident ou non en Ontario, les membres de l’Ordre sont autorisés à offrir des services de travail social en Ontario. Ce peut être des services directs ou indirects, cliniques ou non cliniques.
Je suis membre de l’Ordre et je travaille actuellement avec un client qui vit en Ontario. Je voudrais contacter des membres de sa famille et d’autres personnes de son réseau de soutien en vue d’obtenir de l’information utile pour mon travail auprès de lui. Or ces personnes vivent dans une autre province. Est-ce que je dois aussi m’inscrire auprès du régulateur de cette province?
Les membres de l’Ordre peuvent juger utile, dans le cadre de leur plan d’évaluation ou de soins auprès du client, de contacter des membres de sa famille ou de son entourage qui vivent dans une autre province, auquel cas ils ont obtenu le consentement du client. La nécessité de s’inscrire auprès du régulateur de l’autre province dépendra de la nature et de l’objectif du contact avec l’entourage (familial ou autre) et dépendra aussi si ces personnes seraient ou non considérées des contacts collatéraux, autrement dit des personnes faisant partie du système client. Nous encourageons les membres à communiquer avec le Service de la pratique professionnelle de l’Ordre et avec l’organisme de réglementation de l’autre province pour discuter de cette question.
Je suis membre de l’Ordre et j’offre du counseling à des couples. Je travaille avec un couple dont l’un des partenaires habite dans une autre province. Dois-je m’inscrire auprès du régulateur de l’autre province pour pouvoir offrir mes services?
Dans ces situations, les deux partenaires font partie du système client. Les membres de l’Ordre sont autorisés à fournir des services aux clients qui vivent en Ontario. Étant donné qu’un des partenaires habite hors de l’Ontario, nous conseillons aux membres de contacter l’organisme de réglementation de la province où réside ce partenaire pour connaître les exigences prévues par ce régulateur. Dans une telle situation, il est également conseillé aux membres d’obtenir un avis juridique et de contacter leur assureur en responsabilité civile professionnelle avant de fournir leurs services.
Je suis membre de l’Ordre et on m’a demandé de fournir des services à un client qui habite en permanence hors de l’Ontario et qui vit à l’occasion en Ontario pour suivre des études. Ai-je l’autorisation de fournir des services à un client qui réside temporairement en Ontario?
Les membres de l’Ordre sont autorisés à offrir des services à des clients qui vivent en Ontario, peu importe que le client y réside en permanence ou temporairement. Si le client a encore besoin de services de travail social à son retour dans la province de résidence, le membre devrait examiner les exigences prévues aux Normes d’exercice de l’Ordre pour savoir s’il est approprié ou non de cesser les services et/ou de réacheminer le client. Parfois, le membre peut déterminer qu’il est dans l’intérêt du client de continuer à lui fournir les services. Dans ces cas, il est conseillé au membre, avant de poursuivre les services, de contacter l’organisme de réglementation de la province de résidence, d’obtenir aussi un avis juridique et de contacter son assureur en responsabilité civile professionnelle.
Diversité, équité et inclusionClick to copy link.
Comment l’Ordre va-t-il exécuter sa priorité stratégique visant à améliorer la diversité, l’équité et l’inclusion, et mesurer le succès des actions à cet égard?
Au stade de la planification stratégique, l’Ordre a attentivement considéré les commentaires des parties prenantes, voulant ainsi s’assurer que le Plan stratégique 2020-2023 énonce en clair son orientation et ses priorités des prochaines années. L’Ordre mettra en œuvre chaque priorité et chaque objectif du plan, et donc la grande priorité visant la diversité, l’équité et l’inclusion, et mesurera la progression des actions à l’égard de chaque cible. Chaque année, le Plan stratégique sera réalisé conformément au budget et au plan de travail de l’exercice. On réfléchira avec soin aux diverses approches à privilégier pour déterminer la priorité et l’objectif à entreprendre, pour y répondre et concrétiser les activités appropriées. À chaque réunion du Conseil, on rendra compte de la progression des objectifs et des activités prévus dans le plan de travail annuel, et ce compte rendu sera affiché à la section Points saillants des réunions du Conseil, dans les eBulletins, les rapports annuels et d’autres communications. Le Plan stratégique est un document vivant, évolutif, qui constituera une base et un cadre qui guideront les décisions de l’Ordre ces quatre prochaines années.
Pourquoi le racisme à l’égard des Noirs n’est pas précisément mentionné dans le Plan stratégique 2020-2023 de l’Ordre?
L’Ordre considère que de profonds changements tant au niveau social que politique et institutionnel s’imposent pour combattre le racisme envers les Noirs et d’autres formes d’oppression systémique. Dans son nouveau Plan stratégique, le Conseil communique son engagement à faire avancer les questions brûlantes de la diversité, de l’équité et de l’inclusion dans le cadre du rôle de l’Ordre en tant que régulateur. Cette priorité englobe le problème du racisme envers les Noirs, les Autochtones, ainsi que d’autres oppressions systémiques qui touchent de manière disproportionnée les populations racisées. Nous reconnaissons que ces questions cruciales impactent directement le travail de nos personnes inscrites. Donc, au travers de nos communications, de nos ressources et d’autres matériels, nous continuerons de soutenir nos personnes inscrites pour que le professionnalisme et l’éthique demeurent au cœur de leur pratique, pour que nos professions du travail social reflètent notre mandat de protection du public.
Le Plan stratégique 2020-2023 indique que l’Ordre formera des partenariats avec les communautés autochtones. Qui mènera cette initiative?
L’Ordre entend développer des partenariats avec les communautés autochtones pour faire suite aux appels à l’action qu’a lancés la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, avec pour but de mener des actions dans le cadre de son rôle en tant que régulateur. Pour cela, il est vrai, nous devons procéder avec discernement, ne pas imposer nos à priori et nos cadres de travail, nous devons écouter attentivement les expériences, les idées et les besoins des populations autochtones du pays. La Commission a été établie pour faire avancer la vérité, le ressourcement et la réconciliation, celle-ci étant, comme le dit la Commission, un processus individuel et collectif continu.
Quelle est la position de l’Ordre concernant l’intervention de la police pour les évaluations de santé mentale?
L’Ordre reconnaît et partage les préoccupations concernant des incidents impliquant l’intervention de la police lors des évaluations de santé mentale – des incidents qui ont impacté de manière disproportionnée, avec les conséquences tragiques que l’on sait, les communautés autochtone et noire, et d’autres groupes racisés.
Pour ce qui est des évaluations de santé mentale – nous en avons parlé dans notre eBulletin du 15 juillet 2020 – nous disons à nos personnes inscrites d’user de leur jugement professionnel pour appliquer les Normes d’exercice de l’Ordre et agir avec toujours en vue l’intérêt des personnes, des familles et des collectivités auprès desquelles ils travaillent. Les Normes d’exercice sont conçues pour être appliquées, dans la pratique des personnes inscrites, en conjonction avec les lois applicables et le jugement professionnel du personne inscrite. Il convient de noter que les Normes d’exercice n’obligent pas explicitement les personnes inscrites à appeler la police dans des situations de crise; elles exigent que le personne inscrite fasse appel à son jugement professionnel pour considérer : ses obligations aux termes de toute loi applicable, y compris des lois sur le respect de la vie privée; l’intérêt avant tout du client; et le large éventail d’options offertes.
En quoi l’obligation pour le personnel des sociétés d’aide à l’enfance de s’inscrire auprès de l’Ordre améliorerait l’équité en Ontario?
L’Ordre juge que l’inscription des préposés des sociétés d’aide à l’enfance (SAE) auprès de l’Ordre contribuerait grandement à accroître l’équité dans notre province. Cela parce que tous les Ontariens – en particulier les enfants vulnérables, les jeunes, mais aussi les personnes noires, autochtones et les communautés de couleur qui reçoivent des services et des soutiens essentiels de la part du personnel des SAE – méritent d’être protégés grâce à la surveillance de l’Ordre.
Comme nous l’avons indiqué dans notre eBulletin du 17 août 2020 concernant les changements apportés au système de bien-être de l’enfance, l’Ordre regrette que la stratégie de modernisation du gouvernement ontarien n’envisage pas l’obligation pour les travailleurs des SAE de s’inscrire auprès de l’Ordre. Une telle omission néglige le rôle premier conféré à l’Ordre qui est de protéger le public de l’Ontario contre tout préjudice que peuvent causer des praticiens incompétents, non qualifiés ou inaptes à exercer. Par là même, une telle omission contribue à exacerber les inégalités en refusant aux Ontariens vulnérables de bénéficier de la protection offerte par l’Ordre.
Rapports obligatoiresClick to copy link.
À quoi servent les rapports obligatoires?
Les rapports obligatoires servent à signaler à l’Ordre qu’une personne qui exerce la profession de travail social ou de techniques de travail social ne le fait pas en toute sécurité. Ils permettent à l’Ordre d’agir en vue de protéger le public.
Le dépôt d’un rapport obligatoire ne signifie pas qu’une décision de faute professionnelle ou d’incapacité a été prise au sujet de la personne qu’il vise. Le comité de discipline et le comité de pratique professionnelle sont les seuls à pouvoir prendre ce genre de décision.
L’ensemble des membres de l’Ordre sont soumis à l’obligation de faire certains rapports, conformément à la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social.
Qui est tenu de faire des rapports?
1. Les employeurs
Les employeurs sont tenus de faire un rapport lorsqu’ils mettent fin à l’emploi d’une personne qui exerce la profession de travail social ou de techniques de travail social pour des motifs de faute professionnelle, d’incompétence ou d’incapacité. Un employeur doit également faire un rapport si une personne démissionne avant qu’il ne la licencie comme il en avait l’intention. Même s’il accepte la démission de quelqu’un qu’il avait l’intention de licencier pour ces motifs, l’employeur reste tenu de déposer un rapport auprès de l’Ordre.Les employeurs aident l’Ordre à protéger le public en l’avisant de leurs préoccupations quant à la manière dont une ou un membre exerce sa profession. En cas de licenciement d’une ou d’un membre ou de démission de sa part alors que certains problèmes restent à régler, la pratique professionnelle ou le comportement de cette personne ne sont plus surveillés et peuvent donc présenter un risque pour le public. Lorsqu’un rapport lui signale certaines préoccupations, l’Ordre évalue le risque pour le public et prend la décision réglementaire appropriée.
Un rapport doit être produit, à l’aide du formulaire de rapport de l’Ordre, dans les 30 jours qui suivent un licenciement ou une démission. Veuillez remplir toutes les sections pertinentes du formulaire de rapport, puis envoyer celui-ci à l’Ordre, avec les documents à l’appui pertinents, par la poste, par télécopieur ou par courriel. (Remarque : Pour remplir le formulaire de rapport et le signer, veuillez d’abord le sauvegarder et l’ouvrir en format PDF.)
2. Les professionnels du travail social et des techniques de travail social
Les personnes qui exercent les professions de travail social et de techniques de travail social sont membres de l’Ordre. Les membres doivent déposer un rapport auprès de ce dernier s’ils ont des motifs de croire que quelqu’un parmi eux a infligé de mauvais traitements d’ordre sexuel à une cliente ou un client. Les membres doivent aussi déposer un rapport s’ils ont eux-mêmes été reconnus coupables d’une infraction au criminel liée à un comportement d’ordre sexuel. Les membres doivent faire leurs rapports promptement et les déposer auprès de l’Ordre à l’aide de son formulaire de rapport. Veuillez remplir toutes les sections pertinentes du formulaire de rapport, puis envoyer celui-ci à l’Ordre, avec les documents à l’appui pertinents, par la poste, par télécopieur ou par courriel. (Remarque : Pour remplir le formulaire de rapport et le signer, veuillez d’abord le sauvegarder et l’ouvrir en format PDF.)Veuillez noter que les membres de l’Ordre doivent aussi fournir des renseignements à ce dernier dans le cadre du renouvellement annuel de leur certificat d’inscription. Ceci diffère de l’obligation de faire les rapports sur lesquels porte le présent guide. Pour en savoir plus sur ces autres exigences, veuillez soit lire l’article 6 du Règlement sur l’inscription pris en application de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, soit communiquer avec le service des Inscriptions de l’Ordre en envoyant un message à l’adresse info@otsttso.org.
3. Les dépositaires de renseignements sur la santé
La Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la santé énonce les obligations des dépositaires de renseignements sur la santé en matière de rapports obligatoires. On entend par « dépositaire de renseignements sur la santé » toute personne ou organisation autorisée à recueillir, utiliser, conserver et divulguer des renseignements personnels sur la santé.Ces dépositaires doivent déposer un rapport auprès de l’Ordre en cas de licenciement, de démission ou de suspension d’une travailleuse sociale ou d’un travailleur social ou encore d’une technicienne ou d’un technicien en travail social qu’ils emploient, de même que s’ils prennent des mesures disciplinaires à l’égard d’une telle personne, pour avoir recueilli, divulgué, conservé ou éliminé, sans autorisation, des renseignements personnels sur la santé d’une cliente ou d’un client.
Un rapport doit être produit, à l’aide du formulaire de rapport de l’Ordre, dans les 30 jours qui suivent un licenciement, une démission ou des mesures disciplinaires. Veuillez remplir toutes les sections pertinentes du formulaire de rapport, puis envoyer celui-ci à l’Ordre, avec les documents à l’appui pertinents, par la poste, par télécopieur ou par courriel. (Remarque : Pour remplir le formulaire de rapport et le signer, veuillez d’abord le sauvegarder et l’ouvrir en format PDF.)
Est-ce que je m’expose à des ennuis si je fais un rapport?
La Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social vous protège contre toute conséquence négative du dépôt d’un rapport, pourvu que vous ayez agi de bonne foi.
Que fait l’Ordre lorsqu’il reçoit un rapport?
La registrateure de l’Ordre étudie le rapport et les documents qui y sont joints, de même que tout renseignement sur le ou la membre qu’il vise et que l’Ordre peut avoir reçu plus tôt. La registrateure évalue le degré de risque pour le public et prend la décision réglementaire appropriée.
Le dépôt d’un rapport auprès de l’Ordre n’entraîne pas toujours une enquête en bonne et due forme ni une audience. À titre d’exemple, une enquête ne sera peut-être pas nécessaire si l’employeur a pris des mesures suffisantes pour protéger le public, notamment en faisant participer la membre ou le membre concerné à une formation d’appoint, en limitant son champ d’exercice de sa profession ou en surveillant sa pratique professionnelle de façon continue.
Si l’Ordre décide de faire enquête après le dépôt d’un rapport, il offrira à la membre ou au membre concerné la possibilité de fournir au Bureau de l’Ordre une réponse écrite au rapport. Si, après étude de l’ensemble des résultats de l’enquête, le comité juge qu’il existe bien un risque pour la sécurité du public, il peut exiger que le ou la membre se présente à une audience du comité de discipline ou du comité d’aptitude professionnelle. Après une audience à laquelle le ou la membre a la possibilité de participer pleinement et équitablement, le comité pertinent rend une décision officielle concernant l’éventuelle faute professionnelle, incompétence ou incapacité de la membre ou du membre.
Lorsque le comité de discipline rend une décision de faute professionnelle, il peut exiger que la ou le membre concerné se présente devant lui pour recevoir un avertissement, accepte que sa pratique professionnelle soit surveillée ou suive une formation d’appoint; il peut aussi temporairement suspendre son certificat d’inscription. Dans les cas les plus graves, le comité peut révoquer un certificat d’inscription.
Lorsque le comité d’aptitude professionnelle rend une décision d’incapacité, il peut exiger que la ou le membre concerné suive un traitement médical approprié avant de reprendre l’exercice de sa profession; il peut aussi limiter son champ d’exercice et lui imposer une surveillance continue de sa pratique professionnelle après son retour au travail.
Est-ce que l’Ordre m’informera des résultats de mon rapport?
Selon la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, les détails d’un rapport et les renseignements recueillis par l’Ordre durant une enquête sont confidentiels, y compris la décision du Bureau et ses motifs. Lorsque l’Ordre décide de renvoyer quelqu’un au comité de discipline ou de limiter son champ d’exercice, il le fait savoir sur son Tableau public.
Mots ou expressions liés aux rapports obligatoires
1. Faute professionnelle
Par « faute professionnelle », on entend que, de par sa conduite, le membre a contrevenu à la Loi, aux règlements pris en application de la Loi ou aux règlements administratifs de l’Ordre; il a contrevenu à une ordonnance du comité de discipline, du comité des plaintes ou du Conseil, ou à un ordre du registrateur de l’Ordre; ou il a commis une faute professionnelle au sens des règlements. Pour plus d’informations, cliquez ici.2. Incompétence
Par « incompétence », on entend que le membre de l’Ordre a fait preuve, dans l’exercice de ses fonctions professionnelles, d’un manque de connaissances, de compétence ou de jugement ou encore d’indifférence pour le bien-être d’une ou de plusieurs personnes d’une nature ou d’un degré tels que le membre est inapte à s’acquitter de ses responsabilités professionnelles ou qu’un certificat d’inscription dont il est titulaire devrait être assorti de conditions ou de restrictions.3. Incapacité
Par « incapacité », on entend qu’un membre est atteint d’une affection physique ou mentale ou de troubles physiques ou mentaux qui sont tels que le membre est inapte à s’acquitter de ses responsabilités professionnelles ou que le certificat d’inscription dont le membre est titulaire devrait être assorti de conditions ou de restrictions.4. Mauvais traitements d’ordre sexuel
Par mauvais traitements d’ordre sexuel infligés à un client par un membre de l’Ordre, on entend :- des rapports sexuels ou toute autre forme de rapports physiques d’ordre sexuel entre le membre et le client;
- des attouchements d’ordre sexuel du client par le membre; ou
- des comportements ou des remarques d’ordre sexuel du membre à l’endroit du client, à l’exception des comportements ou des remarques de nature clinique qui sont appropriés au service fourni.
Quand dois-je déposer un rapport?
Employeurs Membres de l’Ordre Dépositaires de renseignements sur la santé En cas de licenciement d’une ou d’un membre de l’Ordre pour des motifs de faute professionnelle, d’incompétence ou d’incapacité. En cas de mauvais traitements d’ordre sexuel d’une client ou d’un client par une autre personne exerçant la profession de travail social ou de techniques de travail social. En cas de licenciement, démission ou suspension d’une ou d’un membre de l’Ordre, ou encore de mesures disciplinaires prises à son encontre, pour avoir, sans autorisation, recueilli, utilisé, divulgué, conservé ou éliminé des renseignements personnels sur la santé. En cas d’intention de licencier une ou un membre de l’Ordre pour des motifs de faute professionnelle, d’incompétence ou d’incapacité. Auto-déclaration :
• En cas de condamnation au criminel liée à un comportement d’ordre sexuel.
Services aux membresClick to copy link.
Puis-je envoyer un chèque postdaté ou payer par versements échelonnés ?
- Le paiement doit être reçu en totalité au plus tard le 31 décembre.
- L’Ordre ne peut pas offrir en ce moment un programme de versements échelonnés pour le règlement de la cotisation annuelle ou le renouvellement de celle-ci.
- L’Ordre acceptera un chèque postdaté payable au plus tard le 31 décembre.
Que se passera-t-il si je n’envoie pas mon formulaire de renouvellement et ma cotisation avant le 31 décembre ?
- Conformément aux règlements administratifs de l’Ordre, la cotisation annuelle (également appelée droits de renouvellement) pour une année doit être acquittée au plus tard le 31 décembre de l’année précédente.
- Une personne inscrite qui ne paie pas sa cotisation annuelle au plus tard le 31 janvier devra verser une pénalité de 50 $.
- La registrateure peut suspendre le certificat d’inscription d’une personne inscrite de l’Ordre qui n’aura pas payé sa cotisation ou la pénalité prescrite par les règlements administratifs
- La registrateure ne suspendra pas le certificat d’inscription d’une personne inscrite sans lui avoir donné auparavant deux mois de préavis du défaut de paiement et de l’intention de le suspendre.
Je ne travaille pas à temps plein (au chômage / étudiant / travail à temps partiel/ en congé / à la retraite).Est-ce que l’Ordre peut réduire ou reporter ma cotisation ?
Non. Les coûts que représente la réglementation d’une personne inscrite par l’Ordre ne changent ni en fonction des heures travaillées ni en fonction des revenus.
Quelles sont les conséquences qu’entraîne la suspension de mon certificat d’inscription ?
Si votre certificat d’inscription est suspendu, vous ne pourrez plus :
- Employer le titre de travailleur social/travailleuse sociale ou de technicien en travail social/technicienne en travail social, ou de travailleur social inscrit/travailleuse sociale inscrite ou de technicien en travail social inscrit/technicienne en travail social inscrite ou leurs équivalents anglais
- Vous dire ou vous faire passer pour, expressément ou implicitement, un technicien en travail social/une technicienne en travail social, un travailleur social/une travailleuse sociale ou un technicien en travail social inscrit/une technicienne en travail social inscrite, ou un travailleur social inscrit/une travailleuse sociale inscrite.
- En outre, vous commettez une faute professionnelle si vous exercez le travail social ou les techniques de travail social alors que votre certificat est suspendu.
- Vous ne serez pas autorisé à être candidat à l’élection du Conseil, ni à voter lors de l’élection des membres du Conseil.
- Un avis de suspension permanente sera porté au Tableau de l’Ordre, et cette information est mise à la disposition du public.
Si mon certificat est suspendu à la suite d’un défaut de paiement de ma cotisation, que dois-je fairesi je désire que la suspension soit retirée ?
Pour que la suspension soit retirée, vous devez payer des droits de remise en vigueur de 150 $ plus les taxes applicables, la pénalité de 50 $ pour défaut de paiement de la cotisation annuelle, et la cotisation annuelle de 400 $. Le coût total du retrait de la suspension s’élève à 600 $.
Comment le montant de la cotisation annuelle a-t-il été déterminé ?
En vertu de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, l’Ordre a une vaste gamme de responsabilités à assumer au nom du public et des personnes inscrites, notamment :
- Inscrire les membres des professions;
- Établir les critères d’entrée en exercice et les normes d’exercice;
- Promouvoir l’assurance de la qualité de manière à ce que les personnes inscrites maintiennent leur compétence; et
- Gérer un processus exhaustif en matière de plaintes et de discipline.
Ces droits vont dans la ligne des droits exigés par des Ordres de taille similaire en Ontario.
Quels sont les services dont je peux me prévaloir en contrepartie de ma cotisation ?
- L’Ordre a pour mandat de protéger l’intérêt public, à la différence d’une association professionnelle qui elle a pour mandat de défendre les intérêts de ses membres et de leur fournir des services.
- Cependant, les avantages de l’inscription à l’Ordre comprennent ce qui suit : la possibilité d’employer le titre de travailleur social/travailleuse sociale ou de technicien en travail social/technicienne en travail social, ou de travailleur social inscrit/travailleuse sociale inscrite ou de technicien en travail social inscrit/technicienne en travail social inscrite; l’adhésion à une profession réglementée; la possibilité de se présenter comme candidat aux élections du Conseil; la possibilité de voter lors des élections des membres du Conseil; la possibilité de recevoir toutes les publications de l’Ordre, par exemple, les Lignes directrices sur la pratique, le Code de déontologie et les Normes d’exercice, et le bulletin de nouvelles Perspective; des consultations en matière de pratique; des services aux personnes inscrites en ligne; et la participation à l’Assemblée annuelle et à la Journée de formation.
Et si je n’ai plus besoin d’être personne inscrite?
Démission
Si vous n’avez pas besoin de renouveler votre inscription (p. ex., vous n’employez plus le titre de travailleur social/travailleuse sociale ou de technicien en travail social/technicienne en travail social ou vous ne vous présentez pas comme étant travailleur/travailleuse sociale ou technicien/technicienne en travail social), et que vous désirez éviter que votre certificat d’inscription soit suspendu, vous pouvez envoyer un avis de démission via votre profil sur le portail en ligne.Retraite
Si vous n’exercez plus en travail social ou en techniques de travail social et que vous n’avez pas l’intention de recommencer à exercer en Ontario ou dans un autre territoire, vous pouvez faire une demande de certificat d’inscription pour les personnes inscrites à la retraite. Les titulaires d’un certificat d’inscription pour les personnes inscrites à la retraite devront verser une cotisation de 50 $ et ne seront pas tenus de participer au Programme de maintien de la compétence (PMC). Les détails sur la cotisation et le processus à suivre pour faire une demande seront communiqués plus tard cet automne.Les titulaires d’un certificat d’inscription pour les personnes inscrites à la retraite ne pourront pas obtenir à nouveau un certificat de la catégorie générale, à moins de refaire une demande d’inscription à l’Ordre et de satisfaire à toutes les exigences de l’inscription. Avant de passer à la catégorie de certificats pour les membres retraités, les personnes inscrites devront remplir une demande d’inscription et indiquer qu’ils s’engagent à remplir les exigences du Règlement sur l’inscription et qu’ils n’ont pas l’intention de recommencer à exercer en Ontario ou dans un autre territoire.
Et si je laisse tomber mon titre ou décide de prendre ma retraite mais désire redevenir personne inscrite à l’avenir ?
Si vous désirez présenter une nouvelle demande d’inscription à l’Ordre, vous devrez remplir un nouveau dossier d’inscription, soumettre tous les documents nécessaires, payer les droits prescrits et répondre aux critères d’inscription s’appliquant aux personnes inscrites de l’Ordre tels qu’ils sont prescrits par les règlements administratifs, les procédés et règlements en vigueur au moment de soumettre votre nouveau dossier d’inscription.
REMARQUE : Si vous n’exercez pas pour le moment mais que vous avez l’intention de recommencer à exercer plus tard, vous pouvez faire une demande de certificat d’inscription pour les personnes inscrites inactives.
J’ai payé des droits à une association professionnelle. Existe-t-il un rabais pour les membres d’une association professionnelle?
L’Ordre n’offre pas un tel rabais.
Société professionnelleClick to copy link.
Quel avantage représente l’établissement d’une société professionnelle?
Vous pourriez demander des conseils à un professionnel qualifié comme un avocat ou un comptable ayant de l’expérience dans les affaires des sociétés pour qu’il puisse vous parler de ces avantages. Généralement, les avantages peuvent comprendre le report d’impôt et des taux d’imposition de société favorables pour les petites entreprises.
Puis-je établir une société professionnelle de travail social ou de techniques de travail social sans m’inscrire à l’OTSTTSO?
Non. Une société ne peut exercer la profession de travail social ou la profession de techniques en travail social sans détenir un certificat d’autorisation en vigueur tel que prévu par le règlement administratif 46 de l’Ordre.
Je désire établir une société professionnelle pour ma pratique de travail social/ de techniques de travail social. Que dois-je faire?
Les personnes inscrites de l’Ordre qui songent à constituer une société doivent compléter les étapes suivantes avant de faire une demande de certificat d’autorisation auprès de l’Ordre :
Quels sont les frais que représente un certificat d’autorisation?
Les frais de demande d’un certificat d’autorisation s’élèvent à 500 $, moins le montant d’un maximum de 200 $ se rapportant à une demande de dénomination sociale proposée. L’Ordre recommande fortement aux demandeurs de revoir toutes les instructions données dans la Documentation sur la demande de Certificat d’autorisation avant de déposer une demande de constitution en société
Quelle est la durée de validité du certificat d’autorisation?
Le certificat est valide pour un an et doit être renouvelé tous les ans auprès de l’Ordre.
Quels sont les frais de renouvellement du certificat d’autorisation?
Les frais du renouvellement annuel d’un certificat d’autorisation sont de 400 $.
À quelle date mon certificat d’autorisation doit-il être renouvelé?
Le certificat d’autorisation de l’Ordre doit être renouvelé au plus tard à la date d’anniversaire de sa délivrance.
Quels documents est-ce que je dois joindre à ma demande?
- la Demande de Certificat concernant une dénomination sociale proposée, dûment remplie (le cas échéant)
- l’Engagement provisoire de l’actionnaire (un formulaire pour chaque actionnaire)
- la Déclaration solennelle d’administrateur (un formulaire pour chaque administrateur)
- l’Attestation du statut juridique délivrée par le MSPE
- une copie du certificat de constitution
- une copie de tous les certificats (tels que les Statuts constitutifs, les Statuts de modification) qui ont été délivrés en vertu de la Loi sur les sociétés par actions en date du dépôt de la demande
L’Ordre recommande fortement aux demandeurs de revoir toutes les instructions données dans la Documentation sur la demande de Certificat d’autorisation pour une Société professionnelle de travail social ou dans la Documentation sur la demande de Certificat d’autorisation pour une Société professionnelle de techniques en travail social avant de déposer une demande de constitution en société.
Quel nom puis-je donner à ma société?
Les personnes inscrites doivent d’abord déposer une demande de dénomination sociale pour la société professionnelle en suivant strictement les règles énoncées à cet égard dans la Loi sur les sociétés par actions.
Le nom de la société doit comporter le nom de famille de l’un ou de plusieurs actionnaires de la société, tel qu’il figure au Tableau de l’Ordre, et peut aussi comporter le prénom de l’actionnaire, une ou plusieurs des initiales de l’actionnaire ou une combinaison de prénoms et d’initiales. Chaque actionnaire doit être personne inscrite de l’Ordre.
La dénomination sociale doit inclure « Société professionnelle de travail social » pour le travail social ou « Société professionnelle de techniques de travail social » pour les techniques de travail social. L’Ordre confirmera s’il s’oppose à l’établissement d’une société professionnelle sous la dénomination proposée.
Que se passera-t-il si je change le nom de la société?
L’Ordre peut délivrer un certificat d’autorisation révisé à une société professionnelle si la société change de nom après la délivrance du certificat d’autorisation. La société devra, dans les trente (30) jours d’un tel changement, informer la registrateure par écrit et lui fournir des copies des documents prouvant un tel changement.
Que faut-il présenter pour le renouvellement de la société professionnelle?
- un engagement signé par chaque actionnaire (s’il n’a pas été remis auparavant par l’actionnaire)
- une déclaration d’administrateur signée pas plus de 15 jours avant que la demande de renouvellement ne soit présentée à l’Ordre.
- copie du rapport sur le profil de la société délivré par le Ministère des Services au public et aux entreprises pas plus de 30 jours avant que la demande de renouvellement ne soit présentée à l’Ordre
- copie de chaque certificat de la société approuvé aux termes de la Loi sur les sociétés par actions depuis la plus récente demande d’un certificat d’autorisation de la société ou de renouvellement de son certificat d’autorisation (le cas échéant)
Que se passera-t-il si je paie mon renouvellement en retard?
Des frais d’administration de 50 $ seront imposés pour chaque avis que l’Ordre enverra à l’administrateur de la société lorsque celle-ci omettra de renouveler son certificat d’autorisation avant la date d’anniversaire de la délivrance de ce certificat.
Que se passera-t-il si je ne renouvelle pas mon certificat tous les ans?
Si la société professionnelle omet de renouveler son certificat d’autorisation au plus tard à la date d’anniversaire de la délivrance du certificat d’autorisation, l’Ordre peut révoquer le certificat d’autorisation de la société professionnelle. L’Ordre révoquera le certificat d’autorisation de la société professionnelle 60 jours après la date à laquelle il aura donné à la société professionnelle un préavis à ce sujet.
Quels sont les autres motifs de révocation?
Une révocation peut se produire dans les cas suivants :
- la société professionnelle cesse d’exercer la profession pour laquelle le certificat avait été délivré
- la société professionnelle cesse d’être autorisée à détenir un certificat d’autorisation.
- la société professionnelle entreprend une activité qui n’est pas l’exercice du travail social ou des techniques de travail social ou des activités qui ne sont pas liées ou accessoires à l’exercice d’une de ces professions.
Comment puis-je rétablir mon certificat d’autorisation lorsqu’il a été révoqué?
Lorsqu’un certificat d’autorisation d’une société professionnelle a été révoqué, un nouveau certificat d’autorisation peut être délivré à la société seulement si celle-ci est admissible à en détenir un et présente une demande de nouveau certificat conformément au règlement administratif 46 de l’Ordre. Un certificat d’autorisation ne peut pas être rétabli.
Que dois-je faire lorsque je ferme ma société professionnelle?
La société professionnelle peut, en tout temps, restituer son certificat d’autorisation en renvoyant le certificat original à l’Ordre en même temps que l’avis de sa restitution. L’Ordre enverra un accusé de réception de l’avis de restituer et de révoquer le certificat d’autorisation. Veuillez contacter un professionnel qualifié, tel qu’un avocat ou un comptable, pour obtenir des conseils sur la manière de dissoudre votre société.
Pratique professionnelleClick to copy link.
Les consultations avec le service de pratique professionnelle de l’Ordre sont-elles privées et confidentielles?
Nous traitons les consultations sur l’exercice de la profession avec discrétion. Les renseignements qui sont transmis au cours de ces consultations relèvent du mandat de protection du public de l’Ordre et ne sauraient être considérés comme confidentiels.
Les personnes inscrites et autres parties prenantes doivent savoir que les demandes de renseignements et les consultations seront documentées par le personnel du Service de la pratique professionnelle. Les documents produits par le personnel seront stockés en sécurité dans la base de données de l’Ordre.
Quels services le Service de la pratique professionnelle offre-t-il?
Le Service de la pratique professionnelle offre un certain nombre de services aux personnes inscrites, aux employeurs et au public ainsi qu’à d’autres intervenants dans toute la province. Parmi ces services, mentionnons :
- Des consultations : Les personnes inscrites peuvent consulter le Service de la pratique professionnelle au sujet de tout dilemme d’éthique ou de pratique auquel ils sont confrontés. Les employeurs et le public peuvent consulter le Service de la pratique professionnelle concernant la pratique des personnes inscrites.
- Des présentations : Le Service de la pratique professionnelle effectue gratuitement des présentations en personne ou à distance dans tout l’Ontario sur des sujets portant notamment sur le rôle de l’Ordre, des questions de pratique, l’application des normes d’exercice et la prise de décision éthique.
Le Service de la pratique professionnelle répondra-t-il par oui ou par non à ma question liée à la pratique?
Certains personnes inscrites qui appellent le Service de la pratique professionnelle pour le consulter au sujet d’une question liée à la pratique s’attendent à ce qu’on leur dise exactement comment gérer leur dilemme de pratique. Au cours d’un appel de cette nature, le Service de la pratique professionnelle ne peut se familiariser complètement avec le contexte et les détails d’un scénario de pratique spécifique. En tant que membre d’une profession réglementée, vous devez faire appel à votre jugement professionnel et à votre base de connaissances, qui sont essentiels pour gérer les nombreuses situations difficiles auxquelles vous pouvez être confrontés dans l’exercice de votre profession. Le Service de la pratique professionnelle peut contribuer à vous guider en vous fournissant de l’information et des ressources utiles qui vous aideront dans le processus de prise de décision.
J’ai une question concernant ma pratique. Qui puis-je contacter pour obtenir de l’aide?
Même si les locaux de l’Ordre demeurent fermés au public, nous avons adopté un modèle hybride selon lequel certains personnes inscrites du personnel travaillent au bureau et d’autres en télétravail. Pour que nous puissions fournir à distance des services efficaces et en temps opportun, nous demandons que toutes les demandes de renseignements concernant la pratique nous soient envoyées par courriel à exercice@otsttso.org. Nous ferons de notre mieux pour répondre à vos demandes de renseignements aussitôt que possible. période.
J’ai entendu dire que mon assurance responsabilité professionnelle me donnait accès à une consultation juridique gratuite. Est-ce vrai?
Oui. L’un des avantages d’une assurance responsabilité professionnelle est l’accès à des conseils juridiques gratuits, par téléphone. La Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social n’exige pas que les personnes inscrites souscrivent à une assurance responsabilité professionnelle, et il n’est pas possible d’en obtenir une auprès de l’Ordre. Néanmoins, l’Ordre conseille vivement aux personnes inscrites de discuter des clauses du contrat d’assurance responsabilité professionnelle avec leur employeur et d’obtenir une couverture supplémentaire au besoin. L’Ordre ne recommande ni n’exige un montant de couverture spécifique.
PsychothérapieClick to copy link.
Comment définit-on l’acte autorisé de psychothérapie?
La Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées (la « LPSR ») définit l’acte autorisé ayant trait à la psychothérapie comme suit :
« Traiter, au moyen d’une technique de psychothérapie appliquée dans le cadre d’une relation thérapeutique, un désordre grave dont souffre un particulier sur les plans de la pensée, de la cognition, de l’humeur, de la régulation affective, de la perception ou de la mémoire et qui est susceptible de porter gravement atteinte à son jugement, à son intuition, à son comportement, à sa capacité de communiquer ou à son fonctionnement social. »
Le 30 décembre 2017, l’acte autorisé de psychothérapie est entré en vigueur et est devenu l’un des quatorze actes autorisés définis dans la LPSR. Un acte autorisé est une activité pouvant représenter un risque de préjudice grave pour le client. Le fait de restreindre l’exécution d’actes autorisés à certains professionnels réglementés qui sont légalement autorisés à les accomplir est la manière prévue par la LPSR pour protéger le public.
Est-ce qu’une travailleuse/un travailleur social inscrit ou une technicienne/un technicien en travail social inscrit peut accomplir l’acte autorisé de psychothérapie?
Oui. Les membres de l’OTSTTSO sont autorisés à accomplir l’acte autorisé de psychothérapie conformément à la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social (la « LTSTTS »), à ses règlements et à ses règlements administratifs. Les membres doivent accomplir leurs fonctions conformément au Manuel Code de déontologie et Normes d’exercice, deuxième édition, 2008(en anglais seulement – français à venir sous peu), comme révisé périodiquement, qui a été approuvé par l’adoption d’un règlement administratif. Pour pouvoir déterminer s’ils ont la compétence voulue pour exécuter l’acte autorisé de psychothérapie, les membres devraient également passer en revue les Lignes directrices de la pratique pour accomplir l’acte autorisé de psychothérapie, qui ont été approuvées par le Conseil de l’OTSTTSO en décembre 2017 et qui sont disponibles sur le site Web de l’Ordre.
Les lignes directrices visent à aider les membres à appliquer les normes d’exercice et à les mettre en garde au sujet de questions à examiner lorsqu’ils évaluent leur compétence à accomplir l’acte autorisé de psychothérapie. Elles couvrent des questions ayant trait à l’exécution de l’acte autorisé de psychothérapie, y compris le besoin de formation continue pour maintenir sa compétence, et l’importance de la supervision et de la consultation. Elles soulignent également que la psychothérapie n’est pas une compétence nécessaire pour entrer dans la profession.
Je suis membre de l’OTSTTSO et fournis des services de psychothérapie dans le cadre de ma pratique. Est-ce que je peux me dire « psychothérapeute »?
Oui. Une disposition de la LTSTTS (article 47.2) qui a été proclamée en vigueur le 30 décembre 2017 permet aux membres de l’OTSTTSO d’employer le titre de « psychothérapeute » s’ils se conforment aux conditions suivantes, le cas échéant :
- Lorsqu’il se présente verbalement comme psychothérapeute, le membre doit également mentionner qu’il est membre de l’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario ou s’identifier en utilisant le titre qui lui est réservé en tant que membre de l’Ordre.
- Lorsqu’il s’identifie par écrit comme psychothérapeute au moyen d’un insigne nominatif, d’une carte d’affaires ou d’un document, le membre doit y indiquer ses nom et prénom, suivis immédiatement d’au moins une des appellations suivantes puis du titre « psychothérapeute » :
- i. Ordre des travailleurs sociaux et techniciens en travail social de l’Ontario,
- ii. le titre que le membre peut employer en vertu de la présente loi.
Exemples :
- Votre nom, MSS, TSI
Travailleur social/travailleuse sociale, psychothérapeute
OU - Votre nom, MSS, TSI
Travailleur social inscrit/travailleuse sociale inscrite, psychothérapeute
OU - Votre nom, MSS, TSI
Ordre des travailleurs sociaux et techniciens en travail social de l’Ontario, psychothérapeute
La Loi sur les psychothérapeutes restreint l’utilisation des titres de « psychothérapeute autorisé » et de « thérapeute autorisé en santé mentale » aux membres de l’Ordre des psychothérapeutes autorisés et des thérapeutes autorisés en santé mentale de l’Ontario (OPAO).
Je suis membre inscrit de l’OTSTTSO et j’exerce la psychothérapie. Est-ce que je dois devenir membre de l’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario (OPAO) pour exercer la psychothérapie?
Non. Les dispositions de la LPSR énonçant l’acte autorisé de psychothérapie et autorisant les membres de l’OTSTTSO à accomplir cet acte conformément à la LTSTTS, à ses règlements et à ses règlements administratifs et la disposition de la LTSTTS permettant aux membres de l’OTSTTSO autorisés à accomplir l’acte autorisé de psychothérapie d’utiliser le titre de « psychothérapeute », sous certaines conditions, sont entrées en vigueur le 30 décembre 2017. Par conséquent, les membres de l’OTSTTSO qui souhaitent exercer la psychothérapie ou utiliser le titre de « psychothérapeute » ne sont pas tenus de s’inscrire auprès de l’OPAO.
Modifications du Réglement sur l’inscriptionClick to copy link.
Demande d’inscription : FAQ portant sur les affections et les troubles physiques ou mentaux
Depuis le 1er janvier 2018, conformément à la réglementation le régissant, l’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario (l’« Ordre ») exige des demandeurs de certificat d’inscription de fournir des renseignements sur des affections et troubles physiques et mentaux, passés et actuels, qui pourraient nuire à leur capacité d’exercer leur profession de manière sécuritaire.
Cette exigence d’inscription vise à protéger le public. Elle permet notamment à l’Ordre de garantir à la population générale que ses membres peuvent exercer leur profession en toute sécurité. Le droit de l’Ordre d’exiger de tels renseignements aux candidats est stipulé dans le Règlement sur l’inscription, c’est-à-dire le Règlement de l’Ontario 383/00, pris en vertu de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social.
Les candidats sont responsables de répondre à toutes les questions présentes dans la demande, et ce, de manière exacte, complète et honnête. Les représentations, déclarations et énoncés inexacts ou trompeurs en lien avec la demande d’inscription ou les documents d’appui, par action ou par omission, pourraient mener à un non-respect des exigences d’inscription, à l’annulation de toute délivrance de certificat ou encore à la révocation d’un tel certificat.
Pourquoi l’Ordre me demande-t-il des renseignements sur des affections ou troubles de santé mentale ou physique qui pourraient compromettre ma capacité à exercer ma profession de manière sécuritaire?
Le 1er janvier 2018, le Règlement sur l’inscription, c’est-à-dire le Règlement de l’Ontario 383/00, pris en vertu de la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social, a été modifié de manière à retirer et à remplacer la division (i) de l’alinéa 3 du paragraphe 5(2) par la disposition suivante :
5(2) La délivrance d’un certificat d’inscription de quelque catégorie que ce soit est subordonnée aux exigences en matière d’inscription suivantes :
…
- La conduite antérieure et actuelle de l’auteur de la demande doit offrir des motifs raisonnables de croire ce qui suit à son sujet :
- (i) – il n’a pas une affection physique ou mentale ou des troubles physiques ou mentaux qui pourraient compromettre sa capacité à exercer de manière sécuritaire la profession de travailleur social ou de technicien en travail social, selon le cas
Cette exigence d’inscription est cohérente avec les exigences de plusieurs autres organismes de réglementation dans la province
- La conduite antérieure et actuelle de l’auteur de la demande doit offrir des motifs raisonnables de croire ce qui suit à son sujet :
S’agit-il d’une nouvelle exigence d’inscription?
Non. Ce n’est pas une nouvelle exigence. Il s’agit en fait d’une amélioration de la formulation du Règlement sur l’inscription en vigueur avant le 1er janvier 2018. Depuis le début de ses activités en 2000, l’Ordre a l’autorité d’exiger des renseignements sur les candidats pour s’assurer qu’ils sont « mentalement aptes à travailler comme travailleur social ou technicien en travail social ». La modification du Règlement sur l’inscription met maintenant l’accent sur la capacité d’exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social de manière sécuritaire.
Si je réponds « oui » lorsqu’on me demande si j’ai une affection ou un trouble physique ou mental pouvant compromettre ma capacité à exercer ma profession en toute sécurité, on me demande d’inclure une explication. Que dois-je inclure dans ma réponse?
Veuillez inclure le plus d’informations pertinentes possible pour expliquer la manière dont votre affection ou votre trouble physique ou mental pourrait nuire à votre exercice sécuritaire de la profession. Cela pourrait par exemple comprendre une description de vos limites fonctionnelles et de vos restrictions. Vous pourriez aussi inclure les mesures que vous prenez pour vous assurer de travailler de manière sécuritaire, ou encore les mesures d’adaptation dont vous pourriez avoir besoin pour le faire.
Si je réponds « oui » lorsqu’on me demande si j’ai une affection ou un trouble physique ou mental pouvant compromettre ma capacité à exercer ma profession en toute sécurité, me demandera-t-on plus de renseignements?
Cela dépend. Nous pourrions vous demander de fournir des documents d’appui. Les documents demandés varient selon la nature de votre affection ou de votre trouble physique ou mental ainsi que selon ses effets sur votre capacité à travailler de manière sécuritaire.
Parmi les documents jugés pertinents, prenons par exemple l’opinion d’un professionnel de la santé quant aux effets de votre affection ou trouble sur votre capacité à travailler de manière sécuritaire; une lettre de recommandation; une évaluation clinique; ou une preuve de réadaptation ou de rétablissement.
Comment l’Ordre évaluera-t-il les renseignements fournis?
Les candidats devront fournir à l’Ordre suffisamment de renseignements pour prouver qu’ils sont en mesure d’exercer la profession de travailleur social ou de technicien en travail social de manière sécuritaire.
L’Ordre examinera les renseignements fournis dans la demande et déterminera si d’autres renseignements sont nécessaires, si les exigences d’inscription sont respectées et si d’autres mesures doivent être prises.
Comment l’Ordre gérera-t-il mes renseignements personnels?
La protection de vos renseignements personnels est d’une importance capitale pour l’Ordre. Dans ce contexte précis, la Loi de 1998 sur le travail social et les techniques de travail social encadre la confidentialité des renseignements en lien avec l’application de la loi. Plus précisément, le paragraphe 50(1) de la Loi énonce :
- (1) Quiconque travaille à l’application de la présente loi, y compris un enquêteur nommé en vertu de l’article 32, est tenu au secret à l’égard de tous les renseignements venant à sa connaissance dans l’exercice de ses fonctions et ne doit rien en divulguer à qui que ce soit, sauf :
(a) dans la mesure où l’exige l’application de la présente loi, des règlements et des règlements administratifs ou toute instance introduite sous leur régime;
(b) à son avocat;
(c) avec le consentement de la personne à laquelle se rapportent les renseignements;
(d) à un agent de police afin de faciliter une enquête menée en vue d’une poursuite ou qui aboutira vraisemblablement à une poursuite;
(e) dans la mesure où les renseignements sont accessibles au public en vertu de la présente loi.L’Ordre prend très au sérieux sa responsabilité par rapport à la confidentialité des renseignements personnels, y compris les renseignements liés à l’état de santé. En ce sens, l’Ordre adopte, entre autres, des pratiques de gestion de dossiers rigoureuses dans le cadre du processus de demande d’inscription.
Que faire si je ne suis pas certain(e) que mon affection ou trouble physique ou mental compromette ma capacité à exercer de manière sécuritaire ma profession?
S’il est possible que votre affection ou trouble physique ou mental nuise à votre capacité à exercer de manière sécuritaire la profession de travailleur social ou de technicien en travail social, il est préférable de répondre « oui » dans le formulaire et de fournir les renseignements pertinents pour que l’Ordre puisse évaluer la situation.
Si l’Ordre venait à découvrir que vous avez répondu « non » alors que vous aviez bel et bien une affection ou un trouble physique ou mental pouvant compromettre votre capacité à exercer de manière sécuritaire la profession de travailleur social ou de technicien en travail social, cela pourrait entraîner de graves conséquences, comme celles résultant d’une demande contenant des renseignements trompeurs.
Et si je décide de ne pas remplir cette partie de la demande?
Si les renseignements de votre demande sont incomplets ou manquants, ou si votre paiement est incomplet ou manquant, nous pourrions vous renvoyer votre demande, et cela pourrait entraîner un retard de traitement.
Si je réponds « oui » à cette question du formulaire, serai-je dans l’impossibilité de m’inscrire?
Si vous répondez « oui » à cette question, l’Ordre communiquera avec vous. Nous pourrions vous demander de fournir plus de renseignements ou de prendre certaines mesures pour respecter les exigences en matière d’inscription.
Dans tous les cas, si la registrateure refuse votre demande, nous vous enverrons un avis et une justification écrite. Vous aurez aussi l’occasion de demander une révision et de déposer une proposition écrite.
Est-ce que cette exigence d’inscription s’applique aussi aux membres actuels de l’Ordre?
Cette exigence s’applique seulement aux membres de l’Ordre qui souhaitent intégrer une classe spécifique, comme ceux qui souhaitent passer de la catégorie Inactif à la catégorie Général, ou vice versa.
Pour toute question ou commentaire, veuillez communiquer avec l’Ordre.
Agression sexuelleClick to copy link.
Quels sont les signaux d’alarme qui peuvent indiquer que les limites professionnelles ont été franchies?
Votre travailleur social ou technicien en travail social a peut-être transgressé les limites professionnelles si cette personne :
- fait passer ses besoins et ses intérêts avant les vôtres;
- vous demande de garder des secrets;
- fait des commentaires inappropriés sur votre apparence;
- vous envoie des messages ou vous appelle en dehors des horaires où vous aviez convenu de communiquer dans le cadre des services professionnels;
- vous envoie des messages ou vous appelle en utilisant son téléphone personnel;
- vous invite à sortir avec elle; et/ou
- vous pose des questions sur vos préférences ou intérêts sexuels d’une façon qui est sans rapport avec un service professionnel.
Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions, ou si vous vous sentez gêné(e) ou mal à l’aise à l’idée de parler avec votre famille proche et/ou vos amis de certains aspects des services sociaux/de travail social que vous recevez, cela peut indiquer que les limites professionnelles ont été franchies. Si tel est le cas, nous vous conseillons de communiquer avec le Service de la pratique professionnelle de l’Ordre (exercice@otsttso.org) pour discuter de la situation.
Qu’entend-on par « mauvais traitements d’ordre sexuel » ou « abus sexuels »?
Dans le contexte des relations entre les personnes inscrites à l’Ordre et leurs clients, l’expression « mauvais traitements d’ordre sexuel » ou « abus sexuels » a un sens juridique bien précis en vertu de la loi qui régit l’Ordre. Des mauvais traitements d’ordre sexuel ou des abus sexuels s’entendent selon le cas :
- des rapports sexuels ou de toute autre forme de rapports physiques d’ordre sexuel entre une personne inscrite et un client;
- des attouchements d’ordre sexuel d’un client par la personne inscrite (p. ex., toucher la poitrine ou les parties génitales d’un(e) client(e));
- des comportements d’ordre sexuel d’une personne inscrite à l’endroit d’un client (p. ex., toucher inutilement la main d’un(e) client(e) d’une manière qui suggère un intérêt sexuel à son égard ou exposer des objets sexualisés dans son bureau sans objectif clinique);
- des remarques d’ordre sexuel d’une personne inscrite à l’endroit d’un client (p. ex., faire des remarques sur la taille de la poitrine ou des parties génitales d’un(e) client(e), inviter d’un(e) client(e) à une sortie amoureuse ou prononcer des paroles à connotation sexuelle).
Qu’entend-on par « limites professionnelles »?
Le terme « limites professionnelles » renvoie à l’ensemble des rôles et comportements attendus des personnes inscrites à l’Ordre dans leurs interactions avec leurs clients. La relation entre une personne inscrite à l’Ordre et son client est une relation professionnelle, centrée sur les soins que le client reçoit de la personne inscrite.
Les personnes inscrites à l’Ordre ont l’obligation de maintenir des limites professionnelles avec leurs clients et de toujours donner la priorité absolue aux besoins des clients. En bref, le respect de limites professionnelles garantit le maintien de relations exclusivement professionnelles entre une personne inscrite à l’Ordre et ses clients. Lorsqu’une personne inscrite à l’Ordre adopte avec un client un comportement incompatible avec les normes d’une relation professionnelle, on parle de transgression ou de violation des limites professionnelles.
Une personne inscrite à l’Ordre sera déclarée coupable d’avoir violé les limites professionnelles si elle a omis de maintenir sa relation avec son client dans les limites des rôles et comportements attendus définis dans le Code de déontologie et manuel des normes d’exercice de l’Ordre. Lorsqu’une personne inscrite « brouille » les limites entre elle et son client, elle risque d’encourager l’établissement d’une relation de moins en moins professionnelle et de plus en plus inadéquate.
Éviter le « terrain glissant » de la transgression des limites est entièrement la responsabilité de la personne inscrite, pas celle du client.
Que faire si vous soupçonnez une ou un membre de l’Ordre d’abus sexuels?
Si vous avez subi des abus sexuels ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation, vous pouvez :
- exiger du membre ou de la membre de cesser immédiatement ce comportement;
- signaler les abus à un chef de service ou à toute autre personne responsable, si le ou la membre de l’Ordre travaille pour un organisme ou établissement;
- signaler les abus à l’Ordre sous forme d’un rapport.
Comment déposer une plainte ou faire un rapport à l’Ordre?
Tout d’abord, consultez le Tableau de l’Ordre pour confirmer que la personne est membre de l’Ordre. Si c’est le cas, vous pouvez faire un rapport ou déposer une plainte contre cette personne. Consultez le site Web de l’Ordre pour comprendre la différence entre une plainte et un rapport, ainsi que pour faire un rapport ou déposer une plainte en ligne.
Si vous souhaitez parler à l’Ordre avant de déposer une plainte ou de faire un rapport, vous pouvez nous contacter au 416 972-9882, poste 223/sans frais : 1 877 828-9380, poste 223, ou à enquetes@otsttso.org. Notre personnel écoutera vos préoccupations et vous expliquera le processus à suivre et les ressources disponibles. Vous n’avez pas besoin de donner votre nom à ce moment-là si cela vous gêne. Si vous décidez de déposer une plainte ou de faire un rapport, nous aurons besoin de votre nom de sorte que la personne inscrite à l’Ordre puisse collaborer à l’enquête. Veuillez noter que, dans certains cas, l’Ordre peut enquêter même si vous choisissez de ne pas participer au processus d’enquête.
Pourquoi faire un rapport à l’Ordre
Quiconque signale des abus sexuels à l’Ordre le fait pour ses propres raisons. Certaines personnes, telles que les travailleuses sociales et travailleurs sociaux ou encore les techniciennes et techniciens en travail social, doivent obligatoirement signaler ce type de traitement. Il arrive que des clientes ou clients qui ont subi des abus sexuels les signalent à l’Ordre immédiatement et sans hésitation, alors que d’autres ont beaucoup de mal à prendre la décision de déposer un rapport. L’Ordre a conscience de ces différences et les respecte.
La plupart des rapports d’abus sexuels sont déposés par les clientes ou clients concernés. Ces rapports sont importants, car l’Ordre compte sur la clientèle de ses membres pour lui communiquer de possibles erreurs de comportement. La communication des préoccupations au sujet du comportement des travailleuses sociales et travailleurs sociaux ou des techniciennes et techniciens en travail social aide l’Ordre à protéger l’intérêt public.
Les abus sexuels sont rarement des incidents isolés. En signalant à l’Ordre ce qui vous est arrivé, vous pouvez aider à protéger d’autres personnes. Les personnes qui font un rapport à l’Ordre trouvent parfois aussi que cela les aide à surmonter ce qui leur est arrivé.
Ce que l’Ordre fait avec l’information qui lui est communiquée
L’Ordre examine attentivement toute l’information qui lui est communiquée. Chaque enquête est confiée à une enquêtrice ou un enquêteur qui a l’habitude de traiter des affaires délicates. La personne chargée de votre affaire vous expliquera le processus d’enquête, répondra aux questions que vous pourriez avoir et vous tiendra au courant de l’avancement de l’enquête. Bien souvent, il ou elle s’entretiendra avec vous et avec d’autres témoins, en plus de rassembler autant de documents pertinents que possible.
Une fois l’enquête terminée, le comité des plaintes ou le bureau de l’Ordre prendra connaissance de ses conclusions, puis il prendra une décision. Cette décision pourra, par exemple, être de renvoyer l’affaire au comité de discipline de l’Ordre, pour qu’il tienne une audience disciplinaire, laquelle ressemble à une procédure judiciaire. On pourra vous demander de témoigner à l’audience : dans ce cas, le personnel de l’Ordre vous aidera à préparer votre témoignage et répondra à toute question que vous pourriez avoir.
Ce processus est-il confidentiel?
Oui, à quelques exceptions près. Pour pouvoir enquêter sur un incident que vous lui avez signalé, l’Ordre a besoin de votre nom et de vos coordonnées. La personne visée par votre rapport (travailleuse sociale ou travailleur social, technicienne ou technicien en travail social) en recevra une copie, qui inclura votre nom, afin de pouvoir répondre aux conclusions de l’enquête.
Que se passe-t-il en cas de renvoi au comité de discipline?
Pour vous renseigner sur le processus disciplinaire de l’Ordre, veuillez consulter la page du site Web de l’Ordre qui lui est consacrée, de même que notre Guide à l’intention de témoins lors d’une audience disciplinaire.
À quels soutiens ai-je accès?
Nous savons que la décision de faire un rapport pour signaler des abus sexuels est personnelle et qu’elle peut être difficile ou même effrayante. C’est pourquoi nous avons mis sur pied le Programme de personnes de soutien pour aider les personnes qui ont subi des abus sexuels commises par une travailleuse sociale, un travailleur social ou encore une technicienne ou un technicien en travail social. Ce programme a pour but de mettre toute personne ayant fait un rapport à l’Ordre en contact avec une ou un membre d’une profession de la santé réglementée qui connaît bien les processus de l’Ordre et qui a de l’expérience en matière d’abus sexuels. Pour en savoir plus sur ce programme, veuillez cliquer ici.
Si vous le souhaitez, vous pouvez communiquer avec le Réseau ontarien des centres de traitement ou de soins en cas d’agression sexuelle ou de violence familiale pour obtenir des soutiens et des services supplémentaires.
Voici une liste de ressources juridiques gratuites :
- Le Service de référence aux avocats du Barreau de l’Ontario peut vous fournir le nom d’un(e) avocat(e) ou d’un(e) parajuriste accrédité(e) proposant une consultation gratuite de 30 minutes pour vous aider à déterminer quels sont vos droits et les options auxquelles vous pouvez avoir recours.
- Pro Bono Ontario propose une ligne d’aide gratuite de conseil juridique à 1-855-255-7256 (sans frais).
- Aide juridique Ontario : 1-800-668-8258 (sans frais) ou 416-979-1446 si vous appelez de Toronto ou de la RGT.