Série de balados des membres du Conseil : Ancienne membre du Conseil Shelley Hale, TTSI


Transcription traduite

OTSTTSO : L’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario a le plaisir de s’entretenir avec Shelly Hill dans le cadre de la série de balados du Conseil. Shelly est une technicienne en travail social élue qui a d’abord siégé au Conseil de l’Ordre pendant ses 10 premières années et qui a été réélue en 2016. Elle préside actuellement le comité d’appel des inscriptions du Conseil, elle est membre du Bureau et elle siège au comité des normes d’exercice. Shelly a été présidente du Conseil de l’Ordre de 2017 à 2019. Merci, Shelly, d’être des nôtres aujourd’hui.

SHELLEY HALE : Merci de me recevoir, John.

OTSTTSO : D’abord, pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous vouliez devenir membre du Conseil?

SHELLEY HALE : Avec plaisir. Il y a 20 ans, pour être tout à fait honnête avec vous, je ne savais pas ce que je faisais. Je n’étais pas convaincue de mon utilité, mais aujourd’hui, je comprends très bien le rôle des organismes de réglementation et le mandat de protection du public que l’Ordre est tenu de remplir. J’ai choisi d’être membre du Conseil, dans le cadre de mon cheminement avec l’Ordre, parce que je reconnais l’importance de notre privilège d’autoréglementation, et je veux participer au travail de l’Ordre et m’assurer que nous respectons notre mandat de protection du public pour la population de l’Ontario. Je crois vraiment qu’il est important que nous contribuions au travail de l’Ordre pour que nous puissions maintenir notre privilège d’autoréglementation. Sur une note personnelle, je voulais simplement contribuer au domaine. Je voulais être en mesure de m’impliquer, de montrer que c’est un travail extrêmement gratifiant, et de toute évidence, j’y reviens toujours.

OTSTTSO : Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre rôle comme membre du Conseil? Je sais que vous avez abordé ce sujet brièvement dans votre réponse précédente, mais pouvez-vous nous en dire plus?

SHELLEY HALE : J’aime vraiment apprendre. Il y a 20 ans, je n’aurais jamais pensé que j’aimerais la législation, les règlements et le droit, parce que c’est en grande partie ce sur quoi repose la profession. C’est ce sur quoi repose notre travail et ce qui est clairement énoncé dans la loi. Pourtant, j’adore ça et ça alimente une autre partie de mon cerveau, et ça m’aide aussi à faire le lien avec mon travail sur le terrain, le travail de première ligne. Étant donné que j’ai siégé à de nombreux comités tout au long de mon mandat à l’Ordre, j’ai appris un peu plus chaque fois, ce qui m’a permis de mieux comprendre la base du travail que nous faisons et de m’en inspirer. J’aime beaucoup la collégialité aussi, et depuis que je suis à l’Ordre, j’ai eu le privilège de travailler avec des personnes très différentes. Des élections ont lieu tous les ans, donc c’est une équipe différente qui se réunit à la table du Conseil une année après l’autre et je trouve l’équilibre entre le travail social, les techniques de travail social et les membres du public très satisfaisant, et les discussions qui ont lieu à la table, vraiment enrichissantes.

OTSTTSO : Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel et de vos antécédents?

SHELLEY HALE : J’ai travaillé dans les services sociaux pendant l’adolescence et tout au long de mes études secondaires. Puis je suis entrée au Collège Algonquin et j’ai suivi le programme intensif de techniques de travail social dès la première année qu’il a été offert. J’ai obtenu mon diplôme et j’ai continué de travailler dans les services sociaux. J’ai passé toute ma carrière dans le domaine de la santé mentale et j’adore ça, principalement en milieu communautaire, la gestion de cas de première ligne, les équipes de santé mentale, et je suis devenue directrice d’un organisme de santé mentale pendant plusieurs années, ce qui m’a permis de mettre sur pied des programmes et des équipes. Au milieu de tout cela, je suis retournée à l’école et j’ai obtenu un baccalauréat en études du développement social, j’ai continué à travailler, puis mon employeur m’a donné la possibilité de faire une maîtrise. J’ai donc obtenu une maîtrise en leadership artistique avec une spécialisation en santé. Parce que j’ai eu cette possibilité, je pouvais alors enseigner, j’ai donc bouclé la boucle : j’enseigne maintenant dans le programme pour lequel je suis diplômée et j’aide à façonner et à former la prochaine génération de techniciennes et de techniciens en travail social, tout en apprenant d’eux. C’est un travail très gratifiant qui me plaît beaucoup.

OTSTTSO : Selon vous, quels sont certains défis auxquels font face les organismes de réglementation comme l’Ordre?

SHELLEY HALE : Je pense que l’un des défis est la prise de conscience et la compréhension de l’autoréglementation, le privilège qu’elle représente pour nos professions, et l’importance de s’assurer que nous faisons de notre mieux pour maintenir ce privilège et le faire respecter. Selon moi, il existe encore une certaine confusion après 20 ans quant au rôle des organismes de réglementation, comme l’Ordre par rapport aux associations. Je considère donc qu’il est important de poursuivre ces conversations, de les tenir et d’éduquer à la fois nos membres et le public. Je suis également d’avis que la communication est quelque chose que l’Ordre réussit très bien, mais je dirais que c’est un défi, et un défi permanent, parce que notre effectif continue de croître.

Nous comptons quelque 25 000 à 26 000 membres à l’heure actuelle, et notre province est très étendue sur le plan géographique. Les parties prenantes avec lesquelles nous travaillons sont fort diverses. Puis il y a toujours les communications publiques. Les campagnes de sensibilisation du public et tous ces facteurs font l’objet d’un excellent travail de la part de l’Ordre, mais nous devons être flexibles et nous assurer que nos messages et le contenu que nous voulons diffuser parviennent à tous ces différents publics en temps opportun et de manière pertinente.

OTSTTSO : À votre avis, quelles sont les deux ou trois principales choses que devraient savoir, si je puis me permettre, les personnes désireuses de se joindre au Conseil de l’Ordre?

SHELLEY HALE : J’aimerais vraiment que plus de gens s’investissent dans cette expérience. J’aimerais aussi que des élections dynamiques aient lieu dans toutes les circonscriptions électorales de l’Ordre pour les deux professions. Il est important, selon moi, que les gens sachent qu’il s’agit d’une expérience très enrichissante. C’est parfois exigeant, mais on apprend beaucoup et on contribue au domaine en retour. Je pense donc que nous en retirons une réelle valeur, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. J’aimerais aussi que les gens sachent que l’équipe de l’Ordre est formidable et d’un grand soutien, et que vous n’êtes pas seul. Les membres du Conseil, les membres de l’équipe de l’Ordre seront tous là pour vous soutenir dans votre parcours. Il existe également un programme de mentorat géré par l’Ordre, et il est très gratifiant d’y contribuer et d’y prendre part. Ainsi, vous n’êtes vraiment pas seul en tant que nouveau membre du Conseil.

L’autre chose qui me semble vraiment importante et que les gens ne comprennent peut-être pas bien est que le Conseil travaille en équipe. Ainsi, le Conseil est l’organe qui prend les décisions qui influencent le travail de l’Ordre. Il faut donc être en mesure d’être réellement présent à la table et de s’engager dans des conversations ouvertes, honnêtes et parfois difficiles, mais c’est ce qui nous aide vraiment à prendre des décisions éclairées. Une fois ces décisions prises, le Conseil communique en équipe, en gardant toujours à l’esprit le mandat de l’Ordre, qui est la protection du public. Le travail à la table du Conseil est vraiment axé sur ce mandat de protection du public et non sur les professions, et je crois qu’il est important que les gens en soient conscients.

OTSTTSO : Merci d’avoir été des nôtres, Shelley.

SHELLEY HALE : Merci de m’avoir reçue, John.

OTSTTSO : Si vous êtes une travailleuse ou un travailleur social ou une technicienne ou un technicien en travail social et que vous désirez vous joindre au Conseil de l’Ordre, nous vous invitons à visiter notre site Web où vous trouverez des renseignements sur les élections au Conseil, notamment les exigences en matière d’éligibilité et la formation requise.