Le Programme Personnes de soutien

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Une ressource offerte par l’Ordre aux personnes qui ont subi des abus sexuels de la part d’un de ses membres

Le mandat de l’Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario est de protéger l’intérêt public. Tout ce que fait l’Ordre vise à protéger le public face aux praticiens non qualifiés, incompétents ou inaptes à exercer.

« Les personnes recherchant les services de travailleurs sociaux ou de techniciens en travail social sont souvent dans une situation vulnérable dans leur vie; elles méritent de savoir qu’elles sont protégées », explique Richelle Samuel, directrice du service Plaintes et discipline. « L’Ordre a le devoir de prendre en compte et d’examiner les signalements et les plaintes concernant l’inconduite ou l’incompétence présumée de membres praticiens. »

Y compris les allégations d’agression sexuelle faites par un client à l’encontre d’un membre de l’Ordre. C’est pourquoi notre organisation a mis en place une ressource – le Programme Personnes de soutien – pour offrir un accompagnement aux personnes qui estiment avoir été victimes d’agissements sexuels de la part de membres de la profession.

Agressions sexuelles

En tant que praticiens réglementés, les membres de l’Ordre se doivent en tout temps d’observer des limites professionnelles dans leurs interactions avec les clients. Un contact sexuel entre des membres et des clients compromet la confiance du public dans la profession. De tels agissements sont strictement interdits.

Toute forme d’abus sexuel commis par un membre de l’Ordre sur un client constitue une faute professionnelle très grave, qui peut entraîner des sanctions pouvant aller jusqu’à la révocation du certificat d’inscription du membre.

Programme de personnes de soutien

Ce programme a été approuvé par le Conseil de l’Ordre et mis en place en 2019 afin de fournir aux membres du public un soutien indépendant lorsque des allégations d’agression sexuelle ou de transgression de limites de nature sexuelle sont faites à l’encontre d’un travailleur social ou d’un technicien en travail social.

« Les allégations d’agression sexuelle signalées doivent toutes être examinées, ajoute Mme Samuel; elles peuvent entraîner des procédures disciplinaires qui sont souvent éprouvantes et angoissantes pour les personnes ayant signalé l’agression. Le processus est souvent long, c’est pourquoi le programme intervient dès le premier contact fait avec l’Ordre jusqu’à l’aboutissement de la procédure disciplinaire. »

L’Ordre a retenu les services de Mme Ruth Gallop, Ph. D., une praticienne de la santé réglementée, qui offrira une assistance indépendante et confidentielle aux personnes qui ont été agressées sexuellement par un membre de l’Ordre. Mme Gallop a non seulement une connaissance approfondie des impacts des abus sexuels; elle connaît aussi très bien les processus d’enquête et de discipline de l’Ordre. « Il était crucial que, pour ce programme, la personne de soutien ne soit pas un travailleur social ou un technicien en service social, explique Mme Samuel; par ailleurs, la personne de soutien n’est pas non plus un employé de l’Ordre. »

Le Programme Personnes de soutien n’offre pas exactement du counseling, cependant il offre une structure propice à l’accompagnement des gens qui doivent interagir avec l’Ordre au travers des enquêtes et des processus disciplinaires. Le service offert dans le cadre de ce programme est gratuit.

Pour en savoir plus sur le Programme Personnes de soutien, visitez SVP le site Web de l’Ordre.